Caution de candidature aux présidentielles: les 250 millions jugés très élevés par l’opposition

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Plusieurs points d’achoppements sont apparus au cours du dialogue entre le Gouvernement et l’opposition dans le cadre de la mise en place d’un code électoral consensuel, comme le recommande le Président de la République, Alassane Ouattara.  

Au nombre de ceux-ci, on note le désaccord de deux plateformes des partis de l’opposition que sont la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp), Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds), sur la question du cautionnement de la candidature à la présidentielle du 31 octobre prochain fixé 250 millions de francs.

Elles l’ont fait savoir le mardi 4 février 2020, au cours des discussions entamées avec le gouvernement sur le code électoral, après avoir été rejointes par le parti de Danièle Boni Claverie, le parti politique, l’Union républicaine pour la démocratie (Urd)

Sur ce point, ces deux plateformes et Urd estiment que la caution de 250 millions de F Cfa fixée pour être en lice pour cette élection présidentielle est très élevée.

Cette question de cautionnement n’est pas le seul point d’achoppement et de désaccord que l’opposition a relevé dans le projet du code électoral.

Aussi, les 3 entités regroupant l’opposition ivoirienne se disent opposées à la volonté du gouvernement et de certains partis politiques alliés du Rhdp, de l’introduction du principe du parrainage politique et citoyen des candidatures à la présidentielle et aux législatives dans le code électoral au l’instauration.  

A ces deux points, dans la note rédigée par l’opposition, elle est revenue sur d’autres demandes, dont la réforme de la Cei, la prorogation des Cartes nationales d’identité (Cni), arrivées à expiration, mais aussi la confection gratuite des nouvelles Cni pour faciliter l’inscription des citoyens sur la liste électorale. , comme cela a été le cas pour les élections de 2010.

Dans cette même note, l’opposition dit avoir exprimé ses préoccupations liées au statut des représentants des candidats dans les bureaux de vote, de leur droit à disposer des procès-verbaux de dépouillement, de leur sécurité, la compilation des résultats dans les centres. Aussitôt, le gouvernement a répondu que ces dernières questions relèvent de la Cei, qui est la structure organisatrice des élections.

Malgré ces points de désaccord sur lesquels les débats se poursuivent, il faut cependant noter la satisfaction des partis de l’opposition, qui à travers ces trois structures présentes sur la table des discussions, ont salué les autorités ivoiriennes pour cette initiative relative à ces négociations pour la recherche d’un le code électoral consensuel.

Cependant, il faut rappeler que qu’à moins de 9 mois des élections, le gouvernement travaille sous la pression du temps. Et e chef de l’Etat, qui a demandé que tout se passe en respect aux normes des organisations et structures internationales, a récemment fait savoir que le respect du calendrier doit guider le déroulement des discussions.

Auteur : Bayo Fatim

Source : Lementor.net

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