FIF-CONNOR : Il faut siffler la fin du match.

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Hier après 15 minutes de jeu, j’étais assis à Wembley perdu dans le regard. Un regard hagard qui en disait long sur ma peine, ma frustration et mon amertume.
Hier, c’était le plus mauvais match des Eléphants depuis 2000. Le match le plus nul de notre histoire récente.
Pour cacher mon désarroi et mon embarras, j’ai dit à mon voisin anglais : « cette équipe n’est pas celle de la Côte d’Ivoire ». En réalité, je lui disais vrai. Ce que nous avons vu hier n’est pas digne de la Côte d’Ivoire footballistique. C’était simplement une moquerie. Une humiliation exécutée à la perfection.
Tenez vous bien. L’Angleterre aurait pu jouer sans gardien de buts tellement en face c’était du mais que le « Three lions » a dévoré d’une bouché. Pour dire vrai, l’équipe Anglaise est restée élégante sans jamais vouloir nous humilier.
Une équipe ivoirienne incapable de passer le second tier du terrain, de faire 4 passes de suite sans perdre possession, de construire le jeu, de mener des attaques rondement menées, d’être combative et surtout d’avoir de l’honneur. C’est la performance énervante que nos pachydermes nous ont servi hier. A la conclusion de ce qui a été vu et ce qui est entendu, cette équipe n’a plus d’âme.
Entre virées nocturnes, parties de jambes en l’air dans les quartiers de l’équipe pourtant en regroupement pour des matches amicaux et des bagarres entre joueurs, il est peu de dire que le mal actuel qui a fait tant maigrir les Eléphants a besoin d’un traitement de choc.
L’humiliation du football Ivoirien n’a que trop duré. Comment espérer qu’une normalisation puisse être efficace autant qu’une entité élue ? C’est simplement un leurre. Les transitions de tout genre ne mènent nulle part. et cela est d’une vérité cruelle aujourd’hui dans le cas spécifique de la FIF.
Le comité de normalisation, conduit par Mme Gabbala ou quelqu’un d’autre aurait conduit à la même conclusion, au même désordre et à la désolation : le chaos.
Nous connaissons désormais notre sort à la CAN 2023 si nous ne sortons pas de cette impasse qui ne se justifie pas. De cette impasse qui a ternit l’image du football ivoirien, fissuré le monde du football et déclassifié la Côte d’Ivoire en terme footballistique.
Le CONOR-FIF ne doit plus exister immédiatement après ce match. Ce n’est pas un constat sévère mais plutôt une observation réaliste et honnête.
Tenez-vous bien. Depuis deux ans, en terme footballistique, la Cote d’ivoire a tout perdu. Deux ans de retard parce que le CONOR-FIF qui lui-même s’inscrit dans le court terme ne peut rien planifier ; alors qu’un comité élu s’inscrivant dans le long terme pourra prendre les décisions adéquates et idoines avec le consentement de tous les acteurs du football national.
Sortons donc de l’incertitude pour la certitude. Sortons des approximations pour la précision. Sortons de l’impasse pour de la visibilité avec un comité exécutif élu. Il n’y a pas d’autres remèdes qui vaillent. Il est même aberrant de voir et d’entendre dans le débat public des appels à continuer avec le CONOR-FIF depuis quelques semaines. C’est simplement faire preuve de cécité.


Au plan sportif que retenir ? rien d’autres que des contreperformances dont les plus mémorables sont : l’élimination à la coupe du monde 2022, l’élimination précoces à la CAN 2023, l’élimination des femmes face au Nigeria et maintes contreperformances qui ont finir par ternir le blason auparavant doré des Eléphants.
Il est aujourd’hui incontestable que le football Ivoirien a besoin de sortir de cette transition, cette impasse et cette « marmaille » qu’est le CONOR-FIF, afin de revenir sur les rails du développement.
Qui a même vendu cette idée, est le fossoyeur et le maitre d’œuvre de nos malheurs sportifs. Comment un être bien portant (on suppose) mentalement et physiquement pour entrevoir le futur dans l’incertitude ? Fallait le faire. Nous l’avons fait et nous constatons larmes aux yeux la destruction de notre football.
Dans un contexte fait d’incertitude, dans lequel le départ de Patrice Beaumelle ne fait plus l’ombre d’un doute, il faut mettre à la tête de la fédération l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Dans ce contexte, seul un Homme d’une expérience indiscutée et indiscutable fera le bonheur du football Ivoirien.
C’est de ça qu’il s’agit.

Auteur : La rédaction

Source : Lementor.net

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