Bombardement à Kramatorsk : Volodymir Zelensky demande  » Une reponse mondiale ferme »

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La guerre en Ukraine est loin de s’apaiser ,le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé « une réponse mondiale ferme » après le bombardement meurtrier d’une gare à Kramatorsk dans l’est de l’Ukraine.

Dans cette gare , des civils étaient rassemblés pour fuir la région par crainte d’une offensive russe, un massacre qui a suscité une vive indignation occidentale.

C’est un autre crime de guerre de la Russie pour lequel chacun parmi ceux impliqués sera tenu responsable”, a dit M. Zelensky dans un message vidéo, évoquant la frappe de missile qui a tué vendredi 52 personnes, dont 5 enfants selon un dernier bilan des autorités locales. “Les puissances mondiales ont déjà condamné l’attaque de la Russie contre Kramatorsk. Nous attendons une réponse ferme mondiale à ce crime de guerre”, a-t-il insisté . Le président américain Joe Biden quant lui a dénoncé une “horrible atrocité” commise par Moscou, et la diplomatie française un “crime contre l’humanité”.

On dement cette attaque du côté de Moscou , affirmant ne pas disposer du type de missile qui aurait été utilisé, avant de dénoncer une “provocation” ukrainienne.

Un haut responsable américain du ministère de la Défense a balayé les arguments des autorités russes. “Je note qu’initialement ils ont fait état d’une frappe réussie, et qu’ils se sont rétractés uniquement après des informations sur des victimes civiles”, a souligné ce responsable. Le ministère russe de la Défense avait en effet annoncé plus tôt vendredi que l’armée russe avait détruit avec des missiles de haute précision “des armements et d’autres équipements militaires dans les gares de Pokrovsk, Sloviansk et Barvinkove”, des localités toutes situées non loin de Kramatorsk, la “capitale” de la partie du Donbass encore sous contrôle ukrainien.

De nouvelles sanctions

À la suite des révélations sur les exactions en Ukraine, la Russie avait été suspendue jeudi par un vote du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et a été la cible de nouvelles sanctions économiques occidentales, qui n’empêchent cependant pas le rouble, la monnaie russe, d’avoir retrouvé de la vigueur depuis un mois. La Banque centrale russe a même annoncé vendredi qu’elle réautorisait à partir du 18 avril la vente de devises étrangères, qui avait été suspendue début mars.

La famille de vladimir Poutine n’y échappera pas puisque Londres a décidé de sanctionner les deux filles du président Poutine et celle du chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, disant vouloir s’en prendre au “train de vie fastueux du cercle rapproché du Kremlin”. L’UE a également inscrit sur sa liste noire les deux filles du chef du Kremlin. Elle avait déjà adopté jeudi soir un nouveau train de mesures punitives, avec notamment un prochain arrêt des importations de charbon russe. C’est la toute première fois que les Européens frappent le secteur énergétique russe, dont ils sont très dépendants.

La Russie repond à ces sanctions par le biais du ministère de la Justice a décidé vendredi de fermer les locaux de plusieurs ONG réputées de défense des droits humains, dont Amnesty International et Human Rights Watch. Les répercussions indirectes du conflit se font par ailleurs toujours sentir dans le monde. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a ainsi souligné vendredi que les prix mondiaux des denrées alimentaires avaient atteint en mars leurs “plus hauts niveaux jamais enregistrés”, la guerre en Ukraine bouleversant les marchés des céréales et des huiles végétales.

Auteur : CB

Source : Lementor.net

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