Côte d’Ivoire : un pays pris en otage par la guerre des clans et des extrêmes !

0
7


Le monde africain particulièrement ivoirien devient de plus en plus malveillant. Ce qui ennuie le plus dans ce monde est cette idée unique que chaque citoyen(ne) devrait obligatoirement choisir son camp politique. Il n’est plus possible de mener des analyses sans être assimilé à tort ou à travers à un parti, mouvement ou groupement politique. Tout porte à croire que la société ivoirienne semble depuis des années dans un processus de politisation générale pour ne pas dire que tout y est désormais politique même un accouchement. En d’autres termes, toutes les analyses, les écrits ou autres commentaires sont scrutés et lus selon l’appartenance que l’on voudrait vous attribuer et non selon la pertinence du sujet abordé. Autrement dit, on est de plus en plus dans une société où l’on est considéré être soit « pour » ou « contre », ou être « avec nous » ou « contre nous. « 

Plus personne ne lutte pour chercher de meilleures solutions aux maux que rencontrent les populations dans nos sociétés en perte de valeurs et d’orientation.

Tout porte à croire avec ce qui se passe dans nos sociétés que l’être humain aurait renoncé à se servir de sa capacité à raisonner, à analyser les faits de la société sans être assimilé à une formation, un groupement ou un mouvement politique. Désormais, chacun préfère le réconfort de l’ascension, l’appartenance ou affiliation à un groupe., mouvement ou un parti politique peu importe la méthode ou le qualificatif. Pire, toutes les analyses sont considérées comme un soutien, une revendication sinon le prolongement d’une revendication ou des opinions d’un groupe, mouvement ou parti politique (pouvoir, opposition). Même – ci ces opinions sont loin d’être en conformité avec les règles, les valeurs minimales de la vie en société, l’on trouverait des personnes pour ne pas dire des affiliés, des soumis, des extrêmes pour les défendre, les soutenir et même les justifier par tous les moyens.

Le cas de la Côte d’ivoire, le pays, la patrie de la fraternité, l’hospitalité est le plus symptomatique en Afrique. Ce merveilleux pays semble être pris en otage par des entrepreneurs politiques extrêmes, claniques érigés pour les circonstances par « Pro celui-ci » et « Pro celui-là ».

L’on pourrait entendre ici et là « Pro » celui-ci, « Pro » celui-là, la réflexion, le sens de l’analyse et éventuellement sa pertinence ne sont plus des critères pris en considération. Le lecteur ou l’éventuel contradicteur tentent par tous les moyens de trouver la petite bête dans un écrit, un commentaire ou une idée pour pouvoir mieux juger et attribuer une appartenance à l’auteur de ladite analyse selon bien évidemment son nom, son identité ou l’idée défendue. Personne ne se soucie au fonds du bien-être de la patrie, de la population. La Côte d’ivoire se porte-t-elle bien ou pas ? Silence radio sur ce débat qui devait pourtant mobiliser et intéresser toutes les couches de la société, tous les acteurs sociopolitiques avec éventuellement des propositions de projets de société. La diversité socioculturelle, idéologique, sociologique qui devrait être une chance pour le rayonnement de la société ivoirienne, du « VIVRE ENSEMBLE » est noyée dans les guerres partisanes, la défense des intérêts et des mesquineries de rue.

Alors que chacun des citoyens, individuellement et collectivement devrait avoir l’honneur de représenter la Côte d’Ivoire partout où il se trouve.

Il urge de travailler de plus en plus pour la paix, le renforcement de la cohésion sociale à un processus de responsabilisation individuelle, collective des citoyen(ne)s dans le respect de la diversité socioculturelle de la société ivoirienne au-delà de l’évidence des étroites divisions partisanes et de politiques de bloc claniques et d’éventuelles exclusions.

La Côte d’Ivoire doit dans sa diversité faire corps à l’image d’une nation unie, solidaire et fraternelle. Il y a beaucoup plus de choses au-delà de la politique clanique qui unissent cette population ivoirienne et qui ne pourraient les diviser comme l’indique ces extraits de l’hymne nationale :

 » Tous rassemblés pour ta gloire,

Te bâtirons dans le bonheur.

Fiers ivoiriens, le pays nous appelle. »

Individuellement et collectivement, l’Afrique notamment la Côte d’Ivoire a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils dans sa diversité socioculturelle. Autrement dit, pour son développement, ni l’Afrique, ni la Côte d’Ivoire n’ont besoin d’être prises en otage par des extrêmes de pensées ou de chaque position. Elle a besoin des filles et des fils qui travaillent en bonne intelligence dans le respect de leur diversité sociocturelle, de pensée et de proposition pour une société apaisée, inclusive et solidaire.

En sommes, il faut simplement croire en l’avenir de l’Afrique particulièrement en celui de la Côte d’Ivoire le pays de l’hospitalité, la fraternité et des opportunités.  

Auteur : B.L

Source : Lementor.net

Commentaires facebook

Mettez votre commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here