Le Mali dans la tourmente assimite.

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Le Mali par la voix de l’imposteur Assimi GOITA avait pris l’engagement devant son peuple de réussir l’élection présidentielle de février 2024 pour consacrer le retour de l’ordre constitutionnel normal.

Comme en février 2022, cet énième engagement tombe à l’eau. La parole du Mali sous les Assimites ne compte plus.

Comme l’âne et le miel, le félon colonel de Koulouba, Assimi GOITA a pris goût au pouvoir. Il a perdu la tête et la raison et se braque.

Mais Assimi partira de KOULOUBA car les lois de la nature et les voies impénétrables de Dieu ne tolèrent pas les abus, « le Haké .»

Irrespectueux de nos us et coutumes, il désobéit aux codes et à l’éthique de la démocratie. Le tribunal de l’histoire lui sera fatale.

En effet, le 14 janvier 2022, des milliers de soutiens à la junte malienne avaient pris d’assaut le boulevard et le monument de l’indépendance en guise de fantassins aux Assimites pour dénoncer les sanctions légitimes de la CEDEAO contre le peuple malien qui en a subi les conséquences dramatiques à tort.

Le despote et chef des putschistes maliens a réussi son coup de charme en manipulant ses sujets feignant de reconnaître son refus catégorique de respecter ses engagements devant l’organisation régionale Ouest africaine.

Cupide et inintelligent, le brute et traite Assimi GOITA, le soldat qui a fui le combat et le théâtre des opérations pour la vie d’orgie du palais, invente à tort « sa journée nationale de souveraineté »

Les moins avisés ont cru et ont avalé la pullule de la trahison du soldat Assimi affamé et assoiffé de sang et de pouvoir.

Très vite, au bout d’une année, les maliens ont désenchanté en découvrant le mensonge d’état du sanguinaire Assimi GOITA prêt à tuer et à faire tuer ses compatriotes quitte à déclencher une guerre fratricide dans le seul but de se pérenniser à la tête d’un pays déchiqueté.

Aimant le chaos et roi du désordre, les Assimites se réjouissent de l’élection référendaire du juin 2023 en violant les règles du jeu pour gagner sans convaincre.

Médusés, les maliens ont découvert la porcherie d’élection référendaire pire que sous les régimes de démocrates Alpha, ATT et IBK.

Le rejet du référendum par 63% des maliens est le signe du desamour entre la junte qui dégringole et le peuple déçu, pour avoir cru à un rêve d’un Mali Kura qui ne sera que mirage.

Devenus impopulaires et mal aimés à cause de leurs pratiques marquées par une corruption sans précédent, par les violations flagrantes de nos lois couronnées par les arrestations arbitraires, les Assimites ont compris que 63% des maliens ne veulent plus d’eux.

La brimade, les enlèvements et la loi contre la cybercriminalité utilisés à tort ont suffit pour terroriser les maliens et obliger bon nombre d’entre eux à ne plus s’exprimer sur les réseaux sociaux.

Comme l’âne et le miel, Assimi GOITA a goûté au pouvoir. Il se refuse de réunir les conditions d’un retour à l’ordre constitutionnel normal.

Si la guerre déclenchée contre le CSP-CMA a mis à nu l’incapacité du gouvernement de protéger et de sécuriser les maliens suite aux multiples fessées reçues, il restait à inventer un autre bluff.

Le fichier biométrique a été un montage grotesque et l’expression de l’incompétence et de l’incapacité du gouvernement de Choguel Kokala MAIGA de solutionner un problème simple.

5 milliards à payer légalement à une société à qui l’Etat doit, relevé du bon sens.

Le vice et la malice de la junte de refuser de payer 5 milliards à IDEMIA, la précieuse société française dénote de l’amateurisme et de la volonté notoire de la junte de plonger le Mali dans une autre crise tant interne qu’avec la CEDEAO.

Au lieu de reconnaître ses fautes et de les assumer en traitant le problème à la racine, le gouvernement de Choguel Kokala MAIGA ont récidivé en accusant la société IDEMIA bien que le ministre de l’administration ait continué à bénéficier des sévices de celle-ci courant 2022. La contradiction est trop flagrante.

Et pourtant, la junte verse 6-7 milliards aux mercenaires pro-russe Wagner. La junte exploite avec wagner de nombreuses mines d’or du Mali. Si l’or du Mali brille pour les maliens selon leur slogan fallacieux, comment comprendre que la junte n’arrive pas à s’acquitter d’une dette qui donne aux maliens la possibilité de disposer à vie de nos données biométriques ?

Où est donc passée la souveraineté nationale retrouvée?

Pourquoi avoir injecté des milliards pour confectionner de nouvelles cartes dites biométriques truffées d’erreurs alors qu’en payant les 5 milliards, le gouvernement aurait pu établir des cartes fiables et de qualité? Pourquoi ce gâchis financier?

A vrai dire, la junte n’avait aucune intention d’organiser les élections en février 2024.

Et nous avions tiré la sonnette d’alarme et proposer des solutions de sortie de crise.

Nous avions été traité d’apatrides . Sauf que, le temps vient à nouveau de nous donner raison. Hélas!

La volonté unilatérale et sans concertations avec la classe politique de reporter l’élection présidentielle est une faute grave et une trahison qui méritent des sanctions à hauteur du forfait commis.

Assimi est un imposteur et un traite. Il mérite d’être mis aux arrêts pour haute trahison.

De ce qui précède, le putschiste Assimi GOITA est donc indigne d’être chef de l’état du Mali. Il ment et n’a pas honte de se contredire comme une girouette.

Assimi GOITA est indigne de la confiance des maliens.

L’usurpateur Assimi GOITA a déshonoré la fonction qu’il occupe. Il doit en être démis.

PROPOSITIONS DE SORTIE DE CRISE

Au regard de la méfiance et du contexte délétère liés à la guerre fratricide avec le CSP-CMA et aux conséquences économiques, financières et politiques liées au report de l’élection présidentielle, il urge que les forces patriotes de tout bord et les démocrates s’affirment et sortent de leur torpeur.

En l’état, le silence n’est plus une option.

Une transition civile s’impose pour réconcilier les maliens et que la parole du Mali soit crédible aux yeux des maliens et de la communauté internationale.

La CEDEAO doit sanctionner les indisciplinés putschistes maliens à hauteur de leur forfait.

La Communauté internationale en lien avec les forces vives avisées doivent doivent opter pour un accord politique des bras, en faveur d’une transition politique civile de 12 mois minimum et de 16 mois tout au plus.

La mission de la transition politique civile portera sur 3 axes majeurs :

  1. Réconcilier les maliens;
  2. Proposer une forme électorale, politique, institutionnelle consensuelle;
  3. Réussir l’élection présidentielle à date pour consacrer le retour à l’ordre constitutionnel normal.
    Le 1er octobre 2023.

Ismaël SACKO
Président du PSDA
Chevalier de l’ordre national

Auteur : La rédaction

Source : Lementor.net

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