Après La Libération Des Pro-Gbagbo Voici Ce Que Les Prisonniers Coûtaient à l’Etat

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La justice ivoirienne a accordé, lundi dernier, à la veille du 53èanniversaire de l’indépendance de la Côte d’ivoire, la liberté provisoire à quatorze personnalités proches de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo dont son fils, Michel Gbagbo, et Pascal Affi N’Guessan, du Front populaire ivoirien (FPI), détenus pour la plupart depuis le 11avril 2011. Cette libération quand bien même provisoire, constitue la deuxième vague depuis décembre 2012. Mais cet acte fort posé par la justice ivoirienne est diversement interprété par les populations. Pour « les frontistes », c’est une bouffée d’oxygène car le navire bleu piloté par Miaka Oureto était en panne sèche parce que n’ayant pas de répondant. Et le dialogue Fpi-gouvernement est totalement bloqué. Du côté du pouvoir, c’est un coup d’accélérateur qui va conduire toutes les parties vers une véritable décrispation afin d’aboutir à la réconciliation nationale. En dehors de ce volet purement politique, force est de reconnaître que cette décision soulage un temps soit peu, les caisses de l’Etat. Selon des informations en notre possession, c’est la somme de 10 millions de francs Cfa que l’Etat de Côte d’Ivoire débourse par mois pour s’occuper seulement des prisonniers pro-Gbagbo détenus à Boundiali. Si l’on fait un petit calcul arithmétique, cela renvoie à la bagatelle de 120 millions que les contribuables ivoiriens paient par an pour entretenir les pro-Gbagbo détenus. Il ne faut surtout pas ignorer que les prisonniers, il y en avait aussi bien à Katiola qu’à Bouna. Aussi fallait-il que l’Etat s’occupe du personnel de sécurité, celui de la santé, puis des lieux de détention des prisonniers. Les frais de mission des différents juges commis pour les audiences étaient payés par l’Etat chaque fois que les détenus devaient être entendus. Toutes ces charges mises dans la balance, l’on est en droit de dire que c’est une grosse épine qui a été tirée du pied de l’Etat de Côte d’Ivoire. Selon notre source, par exemple, Simone Gbagbo produit elle-même un manuscrit du menu qu’elle désire et cela par jour. Et c’est après quoi, un marché adéquat se fait pour son repas par jour. Bien évidemment, tout cela a un coût toujours supporté par l’Etat ivoirien. Il est clair qu’un menu des trois repas par jour était proposé aux prisonniers sauf si ceux-ci refusaient volontairement de manger. L’on peut aujourd’hui affirmer aisément que la mise en liberté provisoire de ces détenus allège la tâche au gouvernement qui a d’autres préoccupations. Au regard de sa détermination à maintenir le cap avec environ10% de croissance dans l’optique d’envisager une augmentation de salaires en 2014

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