« Il s’agit d’une visite de courtoisie à monsieur le premier ministre, chef du gouvernement. Après être sorti de là que vous savez , il était important de venir saluer un grand frère mais au delà le chef du gouvernement que nous avons tenu à saluer parce que en tant qu’ ancien premier ministre, au delà de la fonction de parti, nous avons selon les exigences de la loi des rapports particuliers avec l Etat de Côte d’Ivoire et donc ce rapport nous indique à échanger sur des questions liées à la sécurité, aux avantages que l’Etat consent officiellement au profit des anciens premiers ministres et ce n’est que celui en exercice qui est la personne la plus indiquée pour nous écouter et voir dans quelle mesure satisfaction peut être donnée à nos préoccupations » a dit Pascal Affi N’Guessan à la sortie d’une audience que lui a accordé le premier ministre Kablan Duncan dans la soirée du vendredi.
Pascal Affi N’guessan, a également souhaité que le dialogue entre pouvoir et opposition ne s’éternise pas. Cette rencontre qui s’est tenu ce vendredi à la primature a vu la participation d’Alcide Djédjé et de Lorougnon Odette auprès d’Affi N’Guessan et de l’ex premier ministre Jeannot Ahoussou ainsi que du ministre Hamed Bakayoko auprès du premier ministre Duncan.
Selon lui, les échanges ont également portés sur les questions de l’actualité notamment du dialogue entre le FPI et le gouvernement. « Le premier ministre nous a fait un peu le point des négociations qui ont court depuis plusieurs mois entre le gouvernement et l’opposition notamment le fpi. Je pense que c’est après ma prise de fonction officielle en tant que président du FPI que les camarades me feront un point complémentaire. C’est après cela que dans les semaines à venir nous informeront le gouvernement de notre position par rapport à toutes les questions qui ont été jusque là discutées par rapport à celles qui sont dans le dossier. »
Le président a par ailleurs refusé de se prononcer sur la nature du cadre permanent de dialogue mais a souhaiter que ce dialogue soit traduit en acte concret pour la marche de l’Etat et pour les ivoiriens. « il faut passer à la concrétisation car plus le temps passe plus les questions deviennent complexes il est donc important que le dialogue avance rapidement et que sur les questions essentielles pour la marche de l’Etat, et pour la paix , la tranquillité et la prospérité de nos compatriotes que nous puissions passer aux actes . »
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