Candidat à la présidence u Pdci, Kouassi Yao revendique son passé e «loyal et sincère collaborateur » du président sortant, Henri Konan Bédié. De l’âge de Bédié, de la clause de la limite d’âge et de la modification des statuts du parti, il en parle sans tabou, dans cette interview. D’un ton sincère, fermement opposé à toute modification des textes du vieux parti « pour faire plaisir à une personne », Kouassi Yao révèle aussi être candidat « par dépit contre Bédié », ayant parfois « mal dans sa chair » quand il entend certains propos sur le compte du Sphinx de Daoukro avec qui il garde des relations « de cadet à aîné et de collaborateur à son chef ».
Au Bureau politique u Pdci, le19 septembre dernier, vous avez été le seul candidat à la présidence du parti à ne pas avoir pris la parole. Pourquoi ?
Le débat à un Bureau politique, ce n’est pas un débat entre candidats, mais un débat entre tous les membres du Bureau politique. Celui qui avait quelque chose à dire était libre de le dire. Moi, je n’ai pas daigné prendre la parole parce que j’ai constaté que l’essentiel des débats a tourné autour des candidatures. A commencer par la candidature du président Bédié : recevable ou irrecevable ? Et puis, d’autres candidats se sont exprimés pour faire la promotion de leur propre candidature, en cherchant à disqualifier le président Bédié. Ce débat, j’estime que ce n’est pas un débat crucial, fondamental, parce que les propositions qui ont été faites par le Bureau politique, sur recommandations du comité ad hoc, ne concernaient pas seulement les problèmes de candidatures. Il y a des réformes profondes qui ont été envisagées. Notamment, dans l’organisation même du parti. Il y a aussi des problèmes d’intérêt national qui ont été aussi évoqués. Je ne trahirais pas le secret des délibérations en vous disant que l’essentiel des débats atourné autour des candidats.
Si on vous entend bien, le débat du Bureau politique a été confisqué par la polémique sur les candidatures.
Les débats ont été, je dirais, piratés parla polémique sur les candidatures, alors qu’il y avait les problèmes de l’organisation du parti. Faut il maintenir ou supprimer le secrétariat général et le remplacer par un secrétariat exécutif ? Faut il supprimer la JPdci comme structure spécialisée et l’intégrer dans le secrétariat exécutif ? Faut il supprimer l’Ufpdci et l’intégrer dans le secrétariat exécutif ? Le Pdci doit il avoir un candidat à la prochaine présidentielle ? Et d’autres questions qui ont été évoquées, qui, à mon avis, n’ont pas fait l’objet de débats approfondis.
La candidature du président Henri Konan Bédié, recevable ou pas recevable ? Quelle est votre position ?
Ma position est simple. Le président Henri Konan Bédié, comme je l’ai dit à certains de vos confrères, est un candidat virtuel. Il a été supplié, sollicité, à être candidat. D’abord, par les délégués réunis à Grand Bassam. Ensuite, par les secrétaires généraux de section en conclave à Yamoussoukro. Enfin, par les pré congrès. Aux secrétaires généraux, réunis en conclave à Yamoussoukro, qui lui ont demandé expressément d’être candidat, il a dit qu’il accepte. Mais, il aurait pu ajouter : « sous réserve que les modifications statutaires, qui me permettraient d’être candidat, soient adoptées ». Et cela ne peut se faire que par le Congrès. Je dirais même que cela ne peut se faire presque à la fin du Congrès, lorsque le Congrès ouvert, les commissions de travail auraient statué et que leurs propositions étaient adoptées en plénières et qu’à ces plénières, était adoptée la modification sur la suppression de la limite d’âge qui permettrait au président Bédié d’être candidat. Je pense donc qu’il ne faut pas aller trop vite en besogne.
La clause de la limite d’âge, c’est bien l’article 35 es statuts du Pdci ?
Absolument, c‘est l’article 35 des statuts du Pdci. Si cet article était modifié et que la clause de la limite d’âge était supprimée, alors, seulement alors, le président Bédié peut être candidat.
On vous a entendu dire qu’il n’était pas souhaitable que Bédié soit disqualifié.
Oui, j’ai dit que je ne suis pas pour la disqualification du président Bédié, en ayant recours à des artifices ou à des arguties juridiques. A savoir que, même si les statuts sont modifiés, il faudrait attendre trois mois pour que le ministère de l’Intérieur approuve ou accepte la modification avant que le président puisse être candidat. Et j’ai eu l’occasion de dire que ce n’est pas exact de mon point de vue.
En quoi est ce que ce n’est pas exact ?
Ce n’est pas exact, parce qu’un certain nombre de formalités sont exigées des responsables, à la création de toute organisation digne de ce nom, de toute association ou tout parti politique. Des formabilités doivent être accomplies auprès du ministère de l’Intérieur compétent en la matière et un délai de trois mois est accordé au ministère de l’Intérieur pour répondre et délivrer un récépissé. Cela peut prendre moins de trois mois. On accorde ce délai parce que cette procédure obéit à des enquêtes de moralité qui peuvent prendre du temps. Mais la loi dit qu’au bout de trois mois, si le ministère n’a pas répondu, l’association en question peut fonctionner comme si elle avait reçu son récépissé. Lorsque l’association a reçu son récépissé de déclaration et que deux, trois ans après, elle en vient à tenir une assemblée ou un congrès, les modifications statutaires, comme les changements dans la direction du parti ou de l’organisation, doivent être portés à la connaissance du ministère de l’Intérieur. A cet effet, la loi dit que les responsables du parti, de l’association ou de l’organisation, sont tenus de faire connaître au ministère, les modifications intervenues dans leurs statuts et les changements intervenus dans leurs directions. Cette exigence là n’est pas soumise à promulgation, ni à publication au Journal officiel, avant d’appliquer ce qui a été adopté par les assises de cette organisation ou de ce parti politique!
A quels articles de la loi faites-vous allusion précisément ?
Je fais référence à l’article 15 de la loi93 668 du 9 août 1993 relative aux partis et groupements politiques et qui dispose que : les partis ou groupements politiques ayant obtenu le récépissé de déclaration prévu à l’article 11 de la présente loi, sont tenus de faire connaître obligatoirement à l’autorité compétente, tout changement survenu dans leur administration ou leur direction, ainsi que les modifications apportées à leurs statuts et règlement intérieur. Cela veut dire que si le Congrès se tient, lorsqu’il est terminé, tout ce qui a été apporté comme modification aux textes, tout ce qui a été fait comme changement dans la direction, doit être obligatoirement porté à la connaissance de l’autorité compétente. C’est une exigence d’information de l’autorité compétente. Je dis donc que cette exigence là n’est pas subordonnée à promulgation ou à publication préalable au Journal officiel, avant que les modifications ne puissent prendre effet.
Autrement dit, au cours un Congrès, l’on peut procéder à des modifications des statuts et règlement intérieur et les appliquer immédiatement.
Cela va de soi. Les élections ou les désignations des membres dirigeants du parti qui surviennent, se font au Congrès séance tenante, lorsque le Congrès souverain s’est réuni et que des modifications sont apportées aux statuts ou au règlement intérieur. Je prends un exemple. Le Bureau politique actuel devait comprendre statutairement 210 membres. Le Grand conseil devait comprendre 1000 membres. Ces 210 membres du Bureau politique et ces 1000 membres du Grand conseil sont en principe élus au Congrès. Si le Congrès décide qu’au lieu de 210 personnes, pour le Bureau politique, on passe à 300 membres, et que pour le Grand conseil, au lieu de1000, on passe à 2000 membres qui doivent être élus au congrès, naturellement, le Congrès ne peut être clos tant que ses membres n’ont pas été élus !Or, si nous passons de 210 à 300 membres du Bureau politique, il y a modification. Si nous passons de 1000 à2000 membres du Grand conseil, il y a modification. On ne va pas attendre six mois, trois mois, avant de pourvoir à la désignation des membres de ces organes centraux ! Pourquoi pas donc, dans la même logique, procéder à l’élection du président, si les dispositions concernant les qualités requises pour être président ont fait l’objet de modification ?
C’est une question de bons sens !
Si l’article 35 des statuts du Pdci est modifié par le Congrès, Bédié sera éligible. Et s’il est éligible et qu’il est élu, ce sera une élection tout à fait régulière ?
Bien sûr, puisqu’il aura été élu conformément aux textes adoptés par le Congrès, textes qui, dès leur adoption, ont force de loi, en tout cas, en interne.
Et si par extraordinaire, le Congrès décidait de faire passer de 40 ans à 50 ans, l’âge minimum pour être candidat à la préscience du parti, on pourrait envisager que Kkb ne soit pas éligible et qu’il soit exclu de la course ?
Pourquoi voulez vous forcément qu’il soit exclu ?
C’est une possibilité, une hypothèse d’école.
Moi, je ne suis pour la disqualification de personne ! Autant, je ne souhaite pas que Bédié soit disqualifié, autant je ne souhaite qu’il soit introduit des dispositions pour éliminer Kkb.
Le Congrès est souverain.
Le Congrès est souverain, mais il ne faudrait pas que le Congrès prenne des dispositions qui visent une personne. D’ailleurs, si je dis que je ne suis pas d’accord avec le président Bédié, précisément sur cette question, c’est parce que tout porte à croire que c’est lui qui fait modifier les statuts à son profit personnel, notamment, en ce qui concerne la clause de la limité d’âge. Quand les choses sont perçues de cette façon, ce n’est pas correct du point de vue éthique, ni décent du point de vue esthétique. Voilà ma position. C’est une position de principe. Ce n’est pas une question d’âge. Par exemple, si les statuts stipulent que pour être président du Pdci, il faut être albinos, il n’est pas question que l’on modifie les statuts pour permettre à un rouquin d’être candidat.
Vous avez été l’un des plus proches collaborateurs u président Bédié ; ancien secrétaire général de la présidence sous Bédié ; vous étiez à un poste de proximité et de complicité avec lui. Du coup, certains croient savoir que vous êtes candidat contre lui par frustration. Que leur répondez-vous ?
Un grand homme d’Etat a dit qu’on ne fait pas de la politique avec des états d’âme. Les frustrations ne font pas partie des principes qui régissent ma vie politique. Je n’ai été aucunement frustré. D’aucuns pensent que c’est parce que ma candidature à la présidence du conseil régional du N’zi n’a pas été exténue, que je suis en grogne contre Bédié. Le président Bédié ne me doit rien. Je n’étais pas le seul candidat. Si un candidat a été préféré à moi, c’est tout à fait normal. Je ne souhaite donc pas qu’on interprète ma décision d’être candidat par une frustration. C’est vrai que c’est au lendemain de cette récusation de ma candidature que j’ai, depuis le 10 janvier2013, annoncé ma candidature. Mais au moment où j’annonçais cette candidature, je ne pense pas qu’il était question encore de la probabilité ou de l’hypothèse de la candidature du président Bédié. Je ne pensais donc pas me présenter contre Bédié, puisqu’au regard des textes, il n’était pas question qu’il soit candidat. Bien entendu, les appels du pied, les déclarations qui souhaitaient sa candidature se faisaient par voix de presse, avant la tenue du conclave des secrétaires généraux de section et du pré congrès. Mais qu’est ce qui vous garantissait que le président Bédié allait accéder à ces supplications et à ces demandes ?Aujourd’hui, il est établi qu’il a accepté d’être candidat au prochain Congrès, si les textes sont modifiés. Soit. Mais qu’est ce qui vous prouve qu’au prochain Congrès, les textes seront modifiés ? Qu’est ce qui vous prouve qu’au prochain Congrès, Kouassi Yao ne se battra pas pour que les textes ne soient pas modifiés ? Je dis donc que si nous avons une bataille à mener, candidat ou pas candidat, c’est de faire en sorte que les textes ne soient pas modifiés. Si, par extraordinaire, au prochain Congrès, un Saint Juste ou un Danton venait à intervenir et à faire changer le cours des débats, malgré tout ce qui a été fait et qui semble faire accroire que le Congrès est déjà verrouillé et que tout se passera comme prévu. Je ne suis pas prophète, mais qu’est ce qui vous garantit que Bédié sera candidat ? Ou qu’est ce qui vous garantit que les textes seront modifiés conformément aux souhaits du comité ad hoc, devenu comité d’organisation du Congrès et même du dernier Bureau politique ?
Comment sont vos relations personnelles avec le président Bédié
Je le dis toujours, mes relations avec le président Bédié sont des relations de cadet à aîné et de collaborateur à son chef. Ces relations sont des plus normales, mais je les place sous le sceau du privé.
Et vos relations avec les autres candidats qui se sont déclarés dans la course ? On vous a vu partager la même tribune avec Kkb et Djédjé Mady et créer ensemble avec eux, ce que vous avez appelé l’Alliance pour le renouveau démocratique du Pdci.
Ce n’est pas la première fois qu’il y a, en Côte d’Ivoire, des alliances contrenature ou de nature. La vie politique, en Côte d’Ivoire, est rythmée par des alliances qui se font et se défont le lendemain. En l’espèce, nous sommes trois candidats qui avons des préoccupations communes, qui souhaitons que les textes soient appliqués et que nos textes ne fassent pas l’objet de tripatouillage. Car, je vais vous confier une chose. Et je parle là, à un journal qui fait beaucoup pour le Pdci et pour le président Bédié : j’ai un amer souvenir des modifications de dispositions constitutionnelles. En 1998 1999, les dispositions de la Constitution ont été modifiées sous le président Bédié, alors président de la République. Et au coup d’Etat de 1999, on a dit que s’il ya eu le coup d’Etat, c’est parce que le président Bédié a tripatouillé la Constitution, qu’il a fermé le jeu politique. En tout cas, le général Guéï l’adit et beaucoup d’Ivoiriens l’ont dit. En 2000, la nouvelle Constitution qui modifiait la constitution préexistante, qui a été adoptée par référendum, le1er août 2000, a été considérée comme la source et l’origine de la rébellion qui a plongé la Côte d’Ivoire dans la situation où nous nous trouvons. Fort de ces expériences, j’ai quelques réticences à voir les dispositions statutaires de mon parti être modifiées en faveur d’une personne.
Quand vous dites que vous avez des positions communes avec les autres candidats Kkb et Djédjé Mady, on se rend compte que, contrairement à vous, les eux autres sont accrochés à l’article35 des statuts. Et pour eux, il n’est pas possible que les textes soient modifiés au Congrès et appliqués immédiatement.
Sur ce point de l’article 35, je dis que je n’accepte pas qu’une modification soit faite spécialement pour permettre à une personne d’être candidate, cette personne fût elle le président Bédié. En Afrique, tous les Etats se dotent de Constitution avec des clauses quant au nombre de mandats autorisés à un candidat. Il se trouve que des présidents élus, quand ils ont épuisé les deux ou trois mandats, qu’ils sont autorisés à faire conformément à la Constitution, s’emploient à faire modifier cette Constitution pour se faire un troisième ou un quatrième mandat. C’est ce qui se prépare aujourd’hui en Algérie avec Bouteflika. Il semblerait que c’est ce qui se prépare au Burkina avec Compaoré et au Benin avec Yahy Boni. C’est cette façon de faire qui conduit à des crises. Et la Côte d’Ivoire, qui sort d’une crise qui a duré plus de 10 ans, ne devrait pas aller dans cette voie, aussi bien au niveau national qu’au niveau du Pdci qui est un parti essentiel sur l’échiquier politique.
Pour autant, vous souhaitez qu’aucun candidat ne soit disqualifié.
Je ne souhaite pas que les textes, notamment, les statuts soient modifiés pour faire plaisir ou pour permettre à une personne d’être candidate, alors que les textes antérieurs ne le permettent pas. Ce que je ne souhaite pas, c’est la modification pour un individu. Et si je suis d’accord avec les autres candidats, c’est pour que les textes ne soient pas tripatouillés, parce que cela ne va pas faire le bonheur de la Côte d’Ivoire.
Vous évoquiez, tantôt, un certain nombre de questions qui se sont posées au Bureau politique du 19 septembre, notamment la candidature du Pdci à la présidentielle de 2015. Sur ce point, qu’est ce que vous en pensez ?
Je pense que cela ne devrait même pas faire l’objet de discussion. Un parti comme le Pdci, qui n’est pas un parti quelconque, qui, malgré les traumatismes subis, compte aujourd’hui sur l’échiquier politique, ne peut se payer l’ineptie de ne pas être au rendez vous de 2015, si tant est que l’élection, notamment, l’élection présidentielle, est l’un des temps forts de la vie politique nationale. Etre absent à un tel rendez vous, c’est courir à sa disparition.
Ce point semble faire l’objet de consensus au sein du Bureau politique.
Il semble que ce point fait effectivement l’objet de consensus au niveau du Bureau politique. Cela a été fortement demandé au niveau même du conclave des secrétaires généraux. En revanche, si vous vous referez aux déclarations antérieures du président Bédié, que ce soit à Rfi ou à Jeune Afrique, il n’a pas été, reconnaissons le, catégorique sur ce point.
Il a laissé la latitude au Congrès d’en décider…
Il a laissé la latitude au Congrès, mais le président du parti inspire la ligne politique du parti. Il en détermine les orientations majeures. Se dérober, en se référant au Congrès, c’est faire preuve de démocratie, certes, mais on dit que trop de démocratie tue la démocratie. Les militants, les cadres du parti, auraient souhaité entendre leur président dire : « Ecoutez, ce problème là ne doit même pas faire l’objet de discussions. En tant que président, voici mon souhait ». Pour ne l’avoir pas fait, des militants, des cadres du parti, sont en droit de le suspecter de vouloir autre chose et de ne pas souhaiter une candidature du Pdci.
Est ce que Kouassi Yao n’est pas finalement candidat par dépit contre Bédié ? A vous entendre parler, on a l’impression qu’il y a certains actes que pose le président Bédié qui vous semblent maladroits et qui, e par leur maladresse, vous causent de la peine. Est ce que ce n’est pas un dépit qui vous pousse à vous déclarer candidat contre lui ?
Je réponds : oui. Vous parlez de certains actes, j’ajouterais que des comportements et attitudes du président Bédié me peinent. Pour le loyal collaborateur que j’ai été, je souffre dans ma chair quand j’entends certains propos qui sont tenus sur le compte du président Bédié, du fait de son comportement et de ses attitudes qui sont perçus comme suspects. J’aurais voulu voir le président Bédié, dont j’ai été un loyal et sincère collaborateur, fixer le cap et demander aux cadres, aux militants de son parti, de se mettre en ordre de bataille sur les caps qu’il aura fixés. Quand le président Bédié semble louvoyer, ça me fait de la peine.
Quels sont les moyens que le candidat que vous êtes, dispose ou se donne, pour aller à la conquête de la présidence du Pdci ?
Je dirais que j’ai un marabout très puissant et qui m’a assuré que je pars victorieux au Congrès.
Si c’était ainsi, lui même serait déjà président du Pdci, votre marabout.
Il a reçu la mission de travailler pour les autres. Les autres moyens, cela relève et de la stratégie, et de la tactique.
Avez-vous un mot pour les militants ?
Je demande aux militants de savoir garder la sérénité. Le Congrès d’un parti est un temps fort, un moment de revitalisation et de remobilisation des militants. Je voudrais les inviter à se mettre au dessus des considérations de personnes et de candidatures pour avoir l’essentiel en ligne de mire. Et l’essentiel, pour un parti, pour le Pdci, c’est la reconquête du pouvoir d’Etat. Cela est primordial et cela devait nous amener à dépasser les querelles de personnes.
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