Auteur du troisième but de la victoire de la Côte d’Ivoire contre le Sénégal (3-1), Salomon Kalou analyse froidement ce match aller des barrages de la zone Afrique pour la qualification pour la Coupe du Monde 2014.
Le Patriote : Trois buts à zéro pour le match aller, étai
t-ce le scénario idéal ?
Salomon Kalou : C’est un très bon résultat que nous venons d’enregistrer même si le but encaissé à la dernière minute nous fait un peu mal. Je pense qu’on a fait un match propre. On a montré qu’on peut jouer en équipe. C’est ça le plus important à retenir.
LP : La belle entame de match avec l’ouverture du score tôt vous a favorisé la suite de la partie tout de même…
SK : C’est le genre de début qu’on aurait souhaité pour tous nos matchs. C’est l’une des rares fois où on commence un match aussi fort qu’aujourd’hui. L’ouverture du score, dans les cinq premières minutes, nous a permis de prendre une ascendante psychologique sur les Sénégalais. Le deuxième but leur a coupé l’herbe complètement sous les pieds. Il nous fallait maintenant asseoir notre jeu. C’est ce que nous avons fait en monopolisant le ballon. Mais dans ce genre de rencontres, c’est le résultat qui importe. Et je peux dire que nous avons réussi la première partie de la mission.
LP : Cela permet donc d’entrevoir le retour avec beaucoup de confiance ?
SK : Bien sûr ! En plus, on a montré que quand on a le dos au mur, on est encore meilleur. Je veux dire que rien n’est perdu. Nous avons encore nos cartes et cette qualification est à notre portée. Maintenant, on a un mois pour préparer le match retour. On va le faire comme cela s’est passé pour ce match là. C’est avec beaucoup de confiance, de sérénité et d’envie qu’on ira au Maroc. On n’a pas le droit de rester à quai. Nous allons tout mettre à profit pour revenir du Maroc avec la victoire et bien évidemment la qualification. Parce que Brésil 2014, on doit y être.
LP : Expliquez-nous un peu votre sortie au moment où on vous sentait de plus en plus bien dans le match…
SK : Avant le match, j’avais une petite pointe. Je l’ai sentie à l’échauffement. J’avais tellement envie de jouer. Alors j’ai fait abstraction de ma douleur. Mais, ce ne sont pas les cas individuels qui doivent préoccuper mais plutôt la performance collective. On a démontré qu’on peut jouer en équipe et aujourd’hui on a vu une belle équipe de Côte d’Ivoire.
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