Le gouvernement ivoirien a décidé mardi de mettre sur pied un plan d’urgence en vue de relancer les entreprises de Bouaké afin de repositionner cette ville à sa place de deuxième ville économique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) après Abidjan.
« Il faut un traitement urgent de la CIDT (Compagnie ivoirienne du développement textile) », a indiqué le porte-parole du gouvernement Bruno Koné rappelant que la production de cette compagnie qui a été l’un des fleurons de l’industrie ivoirienne a baissé de façon drastique ces dernières années. De 400 000 tonnes dans les années 2000, la production ivoirienne de coton a chuté à 120 000 tonnes après le déclenchement de crise de septembre 2002.
En dehors de la d’autres entreprises telle que de la Compagnie ivoirienne de coton (COIC), de Ivoire Coton, de la société industrielle de Coton des savanes (Sicosa), de la Société de développement des opérations agro-industrielles (Dopa) et la Société d’exploitation cotonnière Olam (Seco) exercent dans ce domaine.
En 2012, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara a inauguré à Bouaké, la plus grande usine de transformation d’anacarde (noix de cajou) au monde, appartenant au groupe Olam. La ville de Bouaké abrite également la société ivoirienne de tabac (Sitab).
Outre ce point clé, le conseil des ministres de ce jour a prit un décret portant interdiction du sciage à façon ainsi que de la coupe et la commercialisation du bois dans le 8 ème parallèle. Ces mesures visent selon Bruno Nabagné Koné à lutter contre la déforestation et à la protection de l’industrie du bois.
« Ces interdictions permettent de protéger l’industrie du bois, » a ajouté le porte – parole, ajoutant que tous les essences de bois sont concernées par l’interdiction complète de bois à Sipilou, Touba et Bondoukou.
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