Visite D’Etat Dans Le Gbêkê : Les Attentes Des Populations Satisfaites

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Dès son accession à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a lancé l’idée d’une politique de proximité qui lui permet d’aller au contact des populations de toutes les régions du pays. Pour toucher du doigt les réalités qu’elles vivent et entrevoir ensemble les solutions idoines. C’est cette motivation qui l’a conduit dans les régions du Guemon et du Cavally, puis du Tonkpi. Avant de parcourir les régions du Gontoungo et du Boukani. Après le District des Savanes, ce fut autour de la Région de Gbêkê de recevoir le chef de l’Etat dans le cadre de ses visites d’Etat. Il y a séjourné du lundi 25 novembre au vendredi29 novembre dernier. A l’issue d’un giga meeting tenu au stade de la paix de Bouaké et d’une conférence de presse pour apporter des réponses aux préoccupations des journalistes, Alassane Ouattara a regagné Abidjan. Au cours de son séjour, l’illustre hôte de Gbêkê a parcouru les départements de Sakassou, Botro, Béoumi et Bouaké. Aces différentes étapes, il a livré des messages d’espoir pour une nouvelle Côte d’Ivoire, une Côte d’Ivoire qui a pardonné les atrocités subies par certains de ses fils et qui a décidé de se mettre au travail. Il leur a parlé de cette Côte d’Ivoire pour laquelle il a une grande ambition et qu’il compte réaliser avec le soutien de tous. Bien entendu dans la paix et la cohésion sociale. Alassane Ouattara est allé en visite d’Etat dans une partie de la Côte d’Ivoire défigurée par une décennie de crise militaro-politique. Les attentes des populations étaient énormes et elles voyaient en cette venue, l’arrivée du messie pour sortir la région de la pauvreté et du sous développement. Le Gbêkê est une région constituée par les départements de Sakasou, Botro, Béoumi et Bouaké. On y rencontre 575villages bâtis sur une superficie d’au moins 5428 m2 et peuplée d’une population de 741. 918 habitants. En prélude à cette visite, chaque département a préparé son livre blanc contenant les préoccupations essentielles de leurs populations. Ainsi, dans le pays du peuple oualèbo, les doléances ont porté sur l’entretien du réseau routier et de la voirie du département, l’électrification des villages non électrifiés, l’ouverture de voies entre certaines localités et les chefs-lieux de sous-préfecture et la construction de château d’eau à Sakassou, à Sran-Belakro et à Toumodi-Sakassou ainsi que le forage et l’installation de nouvelles pompes hydrauliques. Ce peuple a souhaité également la construction de cinq centres de santé ruraux, quatre maternités rurales et quatre logements, la création d’autres centres de santé urbains dans les chefs lieux de sous-préfecture, la réhabilitation du lycée moderne de Sakassou, de l’EPP BAD et de la maternelle centre, l’ouverture d’un commissariat de police à Sakassou et la création d’un poste de gendarmerie à Dibri-Assroko, Toumodi-Sakassou et Assandrè. Autant de préoccupations dont la résolution est un pas important sur le chemin du développement.

Les solutions de Ouattara pour la santé, la sécurité, l’éducation, l’assainissement, la réhabilitation et la construction des infrastructures

Chez les satiklan à Botro, l’on attendait un geste fort du président Ouattara. Pour l’entretien, le reprofilage et le bitumage des voies urbaines et rurales, l’extension et le renforcement du réseau électrique, la réhabilitation et l’équipement de l’hôpital général de Botro ainsi que bien d’autres préoccupations. Le peuple godè de Béoumi et les populations de Bouaké, chef-lieu de région ont dit leurs attentes qui portent sur les infrastructures routières, sanitaires, scolaires et autres. Au cours des différents meetings, Ouattara a présenté ses solutions pour la sécurité, la santé, l’éducation, l’assainissement, la réhabilitation et la construction des infrastructures et l’équipement des services publics. « Je vous avait dit lors de ma campagne que je prévoyais un investissement d’environ 37 milliards de francs Cfa pour le développement économique, social et culturel pour le département de Sakassou. Je peux vous dire aujourd’hui que ce travail est en cours et je suis venu vous dire que ce travail continuera pour nous permettre d’atteindre notre objectif, d’ici2015 », a précisé le chef de l’Etat. Quia exhorté à la paix, au pardon et au rassemblement. Il a indiqué que toutes les infrastructures qui avaient détruites sont en train d’être réhabilitées. « Et, nous ferons en sorte que cela puisse être achevé d’ici 2015 », a promis Alassane Ouattara. Déterminé à respecter tous ses engagements. « Les populations savent que nous avons réparé des pompes villageoises dans le département de Sakassou, plus de 150pompes villageoises. Les populations savent que nous avons travaillé au renforcement de la situation de la Loka et que ceci va permettre de combler entièrement, le déficit en eau potable de la ville de Sakassou et que nous allons construire un réservoir de 300 m3 qui permettra de faciliter la distribution de l’eau potable dans la ville de Sakassou. Nous avons également réhabilité l’hôpital général en matériel bio médical et il reste encore du matériel à faire venir. Ainsi, nous allons avoir un hôpital général non seulement réhabilité mais avec tous les équipements nécessaires et totalement fonctionnels », a expliqué le président de la République. Il a aussi fait cas de la construction de nombreuses classes à Sakassou, du renforcement et de la réhabilitation de l’éclairage public et annoncé le reprofilage de 752 kms de route. « Bien évidemment, il faut être sourd pour n’avoir pas entendu la doléance la plus forte qui a été exprimée, c’est-à-dire le bitumage de la route Tiébissou-Sakassou-Béoumi et même jusqu’à Marabadiassa. Je vous fais une promesse. Je m’engage à le faire mais je vous demande de me donner le temps de pouvoir le faire », a souligné le président Ouattara. A cette étape, il a procédé à la remise des clés du tribunal traditionnel de Sakassou. Aux étapes suivantes, il a mis en service la station de production d’eau de la ville de Bouaké, lancé les travaux de construction des ponts sur le Bandaman et le Kan dans le département de Béoumi. Le BAC qui permettait aux populations de ce département de relier Kounahiri, située à 12 kms, bombardé lors de la crise post électorale a été réparé et est fonctionnel à leur grande joie. Ce sont au total 21 milliards de francs Cfa qui ont été investis pour le département de Bouaké et 6 milliards pour les autres départements de la région. Le quartier Houphouët ville a été connecté au réseau électrique. 14véhicules de type 4X4 ont été offerts au corps préfectoral de la région. De même que des véhicules pour la police et des engins pour assainir l’environnement. A l’issue de la visite d’Etat, les populations soutiennent que leurs attentes sont en grande partie satisfaites.

Les coupeurs de route menacent la quiétude des populations

Et, se réjouissent des meilleures perspectives que leur prépare le président Ouattara qui envisage injecter la somme de 240 milliards de francs Cfa pour le développement de la région du Gbêkê. Cependant, elles souhaiteraient que des mesures adéquates soient instaurées pour entretenir les réalisations faites et s’assurer de l’effectivité de celles à venir. Autre préoccupation évoquée à toutes les étapes et qui perturbent la quiétude des populations, c’est le phénomène des coupeurs de route. «Nous avons soif de sentir la présence de l’Etat, garante de notre sécurité, face à l’insécurité vécue du fait des coupeurs de route. Nous comptons sur vous monsieur le président de la République pour faire de ce fléau, un lointain souvenir », ont relevé avec insistance les différents porte-paroles des départements visités. Le chef de l’Etat a souligné que ce phénomène est un dossier qui le préoccupe. Indiquant qu’un système rigoureux, baptisé «l’opération Téré », a été mis en place par les responsables de l’armée ivoirienne et il permet de traquer les coupeurs de route jusque dans leur dernier retranchement. Le président a fait savoir que les populations d’un pays où les armes ont circulé sont confrontées à ce fléau. D’où le DDR pour les désarmer et leur trouver du travail. Et Je leur demande de rendre les armes et de s’inscrire à l’ADDR afin d’abandonner cette façon de faire », a invité Alassane Ouattara. Précisant toute fois que ce ne sont pas tous les anciens combattants qui se livrent à cette activité dangereuse parce qu’ils peuvent y perdre la vie.

 

 

 

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