Quand Affi Refuse De Voir La Marche De La Côte d’Ivoire

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L’ancien chef du village n’aime pas voir son village se développer, dit un adage typiquement africain. En effet, depuis qu’ils ne sont plus au pouvoir, les responsables du Front populaire ivoirien (FPI) et leurs militants refusent d’admettre l’évolution presque vertigineuse du pays de Didier Drogba. Ils sont devenus insidieusement des hommes qui marchent les yeux bandés et qui proprement refusent d’ôter le voile pour voir, de peur d’être désabusé par l’implacable réalité. En effet, l’ancien pensionnaire de la prison de Bouna et ses camarades du Front populaire refusent de voir l’évolution de la nouvelle Côte d’Ivoire, sous la houlette du président de la République, Alassane Ouattara. Pendant que le pays tout en entier est en chantier, pendant que les ponts, les échangeurs, les écoles, les hôpitaux… poussent dans toutes les régions du pays au grand bonheur des populations, pendant que la Côte d’Ivoire s’est remise sur les rails de la paix et du développement, les refondateurs complètement dépassés par le travail herculéen du président de la République, ont perdu leurs repères. Alors que pour la première fois en Côte d’Ivoire, le Smig a doublé pour permettre aux Ivoiriens d’avoir un salaire minimum garanti de 60. 000 FCFA, alors que pour la première fois les salaires des fonctionnaires seront augmentés comme l’a promis le chef de l’Etat en Janvier 2014, le président du FPI, Pascal Affi N’guessan et ses camarades tentent de saboter les efforts du pouvoir d’Abidjan en voyant sciemment tout en noir. En effet, devant la presse avant-hier, le chef du parti à la rose a jeté un regard bancal et biaisé sur la situation depuis l’avènement au pouvoir du chef de l’Etat, Alassane Ouattara. «Trois ans après l’ascension de Monsieur Alassane Ouattara au pouvoir d’Etat dans les conditions tragiques que nous connaissons et à deux ans des élections prochaines, la situation en Côte d’Ivoire est marquée par l’insécurité, la morosité et la précarité sociale. Une politique sociale hasardeuse et l’impasse politique. Chaque jour le chef de l’Etat et son gouvernement prennent des initiatives, posent des actes qui accentuent les frustrations, alimentent les sentiments de colère et de révolte aggravant la division du pays et hypothèquent sont avenir », a estimé l’ex-prisonnier de Bouna. De quelle Côte d’Ivoire Affi parle-t-il ainsi? En tous cas, pour tous ceux qui suivent de près la situation en Côte d’Ivoire après la sortie de crise, le chef des frontistes est carrément à coté de plaque dans son constat. En effet, n’est-t-il pas informé de l’amélioration de l’indice de sécurité qui est passé de 3 à 1.6 ces deux dernières années ? Ne voit-t-il pas tous ses projets initiés par le gouvernement avec son cortège d’emplois pour les jeunes ivoiriens ? Ne voit-il pas que peu à peu la ville d’Abidjan est en train de retrouver son appellation de perle des lagunes avec les efforts d’assainissement ? A moins qu’il refuse de le voir et de l’accepter, le peuple ivoirien que le pouvoir FPI avait divisé est aujourd’hui sur le chemin de la réconciliation nationale et du rassemblement. En témoigne les retours massifs des exilés ivoiriens que les refondateurs voulaient coûte que coûte maintenir loin des terres ancestrales pour assouvir leurs besoins politiques. La réconciliation, en dépit de ce qu’Affi avance est en marche et les Ivoiriens sont pressés d’aller à la paix. En plus, tous ceux qui accordent une place de choix au travail arrivent aujourd’hui à joindre les deux bouts. Les temps du gain facile, des vols et des détournements de derniers publics auxquels les anciens dirigeants de la Côte d’Ivoire s’étaient abonnés est bel et bien derrière la Côte d’Ivoire d’honnêteté, de travail du mérite et d’excellence incarnée par les nouvelles autorités. Il est donc compréhensif que l’ex-premier ministre, Affi N’guessan, soit aigri du fait que la Côte d’Ivoire sous une gouvernance sérieuse et responsable retrouve ses lettres de noblesse sur tous les plans. Les investisseurs qui avaient disparus des radars d’Abidjan sous le défunt régime du FPI se bousculent à nouveau sur les bords de la Lagune Ebrié. C’est une réalité implacable, tous les indicateurs sont désormais au vert et la Côte d’Ivoire marche irréversiblement vers la paix, le développement et la prospérité. Soutenir le contraire, c’est faire preuve d’une mauvaise foi. Et Affi N’guessan est mal placé pour donner des leçons de gouvernance. A l’épreuve, le FPI s’est révélé un piètre gestionnaire de l’Etat. Cela est connu de tous.

 

 

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