16 Décembre 2010 – 16 Décembre 2013: Minutes De Silence Pour Les Victimes De Laurent Gbagbo

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16 décembre 2010, 16 décembre 2013. L’on se souvient avec tristesse et amertume, trois ans après,  de la barbarie qui a endeuillé de nombreuses familles. 16 décembre 2010, date fatidique pour les partisans du RHDP, particulièrement les partisans d’Alassane Ouattara. Une marche organisée par des hommes et des femmes aux mains nues, en direction de la RTI, pour réclamer plus de démocratie mais surtout dire non  à la tentative de confiscation du pouvoir par le christ de Mama. Marche qui fut réprimée dans le sang par la soldatesque pro-Gbagbo. Démontrant ainsi que l’adhésion à la politique de violence était également un fait avéré chez les membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) sous Gbagbo.

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16 décembre 2010, Il y a donc 3ans que la côte d’ivoire a eu sa saignée en vie humaine par la faute d’un vaniteux, égotiste et mauvais perdant qui venait de prendre la énième raclée de sa vie, au cours d’une élection présidentielle dont la transparence et l’aspect démocratique ne souffraient d’aucune contestation. Seuls, Gbagbo et ses suiveurs n’y ont vu que des fraudes et des viols en plein jour de militantes inexistantes. Ainsi après s’être fait investi par un Conseil Constitutionnel aux ordres, ‘’l’animal de brousse’’* et ses ouailles plongeaient la Côte d’Ivoire dans un chaos indescriptible. Ce 16 décembre 2010, à l’appel du Premier Ministre d’alors, Soro Kigbafori Guillaume, les ivoiriens dans leur grande majorité empruntèrent les grandes voies, direction, la RTI, en vue d’installer les nouveaux dirigeants  nommés par le PRÉSIDENT DÉMOCRATIQUEMENT ÉLU.  C’était sans compter avec l’esprit criminel qui habitait le fils de dame Gado! Tueries, massacres et autres crimes faisaient désormais partie du quotidien des ivoiriens qui ne regardaient pas dans la même direction que lui. On revient de loin, l’oublier serait un crime!

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En février 2010, le commissaire Robé, adjoint de Bi Poin, ne déclarait-il que «  le CECOS (Centre de commandement des opérations de sécurité), une unité spéciale des FDS, est prêt pour le nettoyage et qu’il attendait les ordres » ? Toutes ces personnes complétaient ou fournissaient à Laurent Gbagbo, les moyens armés de sa politique contre les civils. Puisque nous sommes dans la parenthèse sanglante de Laurent Gbagbo, nous ne pouvons parler de souvenir sans évoquer l’assassinat des femmes d`Abobo le 7 mars 2011. Les forces armées fidèles au chef de l`Etat sortant, Laurent Gbagbo, hostiles à une marche de soutien au Président de la République élu, Alassane Ouattara,  ont ouvert le feu par des chars sur des femmes, à Abobo. On cite sept (7) manifestantes tuées et plusieurs blessées. Certains témoins ont ajouté qu’un petit garçon a été également tué et qu’une manifestante assassinée portait une grossesse avancée. Ce sont donc, y compris le bébé, dix (10) personnes qui y ont perdu la vie.

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Ces femmes ont été piégées, au rond-point d`Abobo-Banco où elles s`étaient donnés rendez-vous, pour une marche de soutien à Alassane Ouattara et demander le départ de Gbagbo. Elles avaient commencé à se retrouver à cet endroit quand elles ont vu venir les chars. Les hommes de Gbagbo les ont tranquillement dépassées. A leur grande surprise, ils ont pris position et ont commencé à tirer sur elles. C`était la débandade, le sauve-qui-peut. Nous rappellerons aussi le bombardement du marché Siaka Koné d`Abobo. Spectacle atroce de morts, de corps déchiquetés, certains vivants, avec des jambes broyées. N’ayant d’autre recours que les ‘’wottros’’ pour le transport des blessés. Et le massacre de Yopougon qui présentait des images apocalyptiques. Tous ces crimes sont reprochés à l`ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo qui attend son jugement à la CPI. Il n’était pas seul, l’ancien locataire du palais du Plateau, bien qu’il soit considéré comme « l’ultime responsable de la politique de violence contre les civils ». Lui et ses fidèles, dont son épouse Simone Ehivet, des officiers de l’armée, le leader de la galaxie patriotique Charles Blé Goudé, avaient élaboré une politique de violence dans le seul but était de se maintenir au pouvoir. Que ce soit au sein du gouvernement, au sein de l’armée ou dans des structures comme la galaxie patriotique, la « machine anti-Ouattara » était bien huilée et fonctionnait à merveille. Comme à son habitude, le FPI de Laurent Gbagbo n’a jamais reconnu les faits pourtant avérés.

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Voilà leur réaction à ce propos : « A l’analyse des seules images publiées sur Internet, il est difficile d’affirmer que les faits se déroulent sur le même théâtre ou qu’il s’agit d’un montage digne d’un film de James Bond. Ce sont les seules images véritables de cette supposée marche. Ce faisant, les journalistes étaient certainement tous occupés par le Conseil des ministres et la conférence de presse de l’ONUCI. Il n’y avait donc aucun journaliste de la presse nationale, ni de l’ONUCI, encore moins de la presse étrangère pour couvrir la troisième plus importante activité de la journée du 3 mars 2011, à savoir la marche des femmes du RHDP qui se déroulait à Abobo, à la même heure et qui aurait été violemment réprimée à l’arme lourde par des FDS de Côte d’Ivoire ! Il est tout de même curieux de constater que les seules images disponibles de cette affaire sont celles d’un caméraman amateur ». Nous qui savons que des êtres humains ont perdu la vie dans la barbarie de Laurent Gbagbo, observons quelques minutes de silence pour ces martyres de la démocratie et ayons une pensée pieuse pour leurs âmes.

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* le terme animal de brousse a été emprunté au président Gbagbo lui-même qui se qualifiait comme tel en comparaison au président Ouattara qui présentait comme celui de ville

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