Comptes Dormants – Les Mille Confusions Des Refondateurs : L’opposition Ivoirienne Est malade, Gravement Malade De Toute Evidence.

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Le mal dont souffre l’opposition ivoirienne, en ligne de mire, le FPI, ne peut s’expliquer mais sa manifestation est visible. Après avoir annoncé que les projets du Président Ouattara étaient de la poudre aux yeux, après avoir en  vain crié sans écho, au fur et à mesure de l’évolution de ces projets en travaux visibles et visitables, ils ont changé de langage pour affirmer enfin que c’étaient ceux de Gbagbo, afin de pouvoir boire le calice de leur honte jusqu’à la lie. La nouvelle parade trouvée est de vouloir coûte que coûte dénaturer les belles, courageuses et révolutionnaires décisions du Président en exercice. C’est vrai que le mot opposition vient du verbe  « opposer »,  mais de là, à vouloir s’opposer à tout, devient de plus en plus inquiétant. Après avoir tenté de polluer sans succès, la coexistence pacifique sociale avec le rattrapage, essayé en vain de vouloir faire accepter à tous, que la Côte d’Ivoire s’endette et cela, dangereusement malgré les chiffres qui montrent une réduction de la dette dans son ensemble,  un nouveau concept fait jaser une opposition de plus en plus inquiétée. Tant elle confond vitesse et précipitation, savoir et convictions personnelles, le tout dans une touche mensongère jamais égalée. Ce nouveau concept, si l’on n’y prend garde, atteindra  une proportion surprenante. Ce qui nous emmène à tirer la sonnette d’alarme vis-à-vis de cette autre campagne du déni du bon travail entrepris. Les comptes dormants, puisque c’est de cela  qu’il s’agit,  ont redonné du grain à moudre à la machine du mensonge du FPI. De quoi s’agit-il ? Au dernier conseil des ministres, le gouvernement ivoirien, clairvoyant, a décidé de résoudre le sort des 62.000.000.000 de francs CFA inactifs et repartis entre 800.000 comptes dans la zone Ouest Africaine. Cette décision de bonne gouvernance est interprétée de façon négative, ce qui doit interpeller tout un chacun à faire l’analyse, la juste interprétation qu’il faut. Avant d’aller loin comme on le dit dans le jargon ivoirien, on aimerait savoir « c’est quoi un compte dormant » ? Voilà notre définition : « L’existence de comptes dormants peut provenir de situations très diverses, tels que le décès du client lorsque celui-ci n’a pas laissé à ses héritiers, les informations nécessaires pour retrouver la banque dépositaire de ses actifs, le fait que les titulaires de compte ne pensent pas systématiquement à informer leur banquier en cas de changement d’adresse, l’oubli par le titulaire lui-même de l’existence d’un compte qu’il a ouvert des années auparavant, ou enfin, les hypothèses dans lesquelles une personne a ouvert un compte au nom d’une autre, sans nécessairement l’en informer (cas d’un compte ouvert au nom d’un enfant par son père politicien qui souhaite ainsi cacher ses avoirs). 5 ans est le délai pour considérer un compte sans opération, comme dormant ».  Mais là ou il ya problème,  c’est que l’existence de compte dormant au sein d’une institution financière n’implique en soi, aucune obligation d’ordre juridique à charge du banquier (passage très central dans ce cas précis). A qui donc la responsabilité de veiller à ce que les avoirs dans des comptes parviennent aux véritables ayants droits ? Le gouvernement de toute évidence et là encore, le Président Ouattara fait montre d’une honnêteté à couper le souffle de plus d’un aigri. Là où des Etats, des hommes politiques de ce monde ont fait main basse sur des fortunes, le Président Ouattara et son gouvernement, en plus d’en faire une affaire publique, sûrement dans l’objectif de propager la nouvelle à tous et à toutes, décident que ces fonds, si besoin il y a, seront versés à la Banque Centrale d’abord et ensuite à l’Etat. Ceci mérite d’être dit et applaudi. Imaginez un instant que ce soient les refondateurs qui étaient aux affaires et que les responsables financiers de ce pouvoir étaient informés de l’existence de ces comptes. Vues les réactions et les interprétations que cela suscite, il est légitime de dire que nos amis opposants auraient fait d’une bouchée, ces fonds appartenant à de pauvres concitoyens ayant consacré des nuits et des jours à construire une vie qui souvent, s’achève sur des larmes de souffrance. Qu’est ce qu’il y a de mal fondamentalement, à informer ses compatriotes de l’existence de ses fonds ? Doit on régler le cas Ivoirien sur un supposé cas qui aurait existé en Angleterre et dont la mise en Œuvre laisse perplexe selon les dires d’Apollos Dantee, un leader de la galaxie patriotique londonienne ? Il soutien ceci : « J’ai eu à participer au projet des comptes dormants ici en Angleterre. L’Etat anglais avait confié le projet à la boîte où je bossais. On a mis en place un système pour que les fonds des comptes inactifs après 20 ans, soient versés non pas à l’état, ce qui serait du vol, comme ce qu’ils veulent faire en cote d’ivoire, mais plutôt dans un fonds d’investissement géré par une banque sélectionnée à cet effet, et avec des critères d’investissements avec risques très limités. Seuls les bénéfices annuels sont versés à l’état, non pas directement, mais plutôt versés dans des projets bien définis dans l’éducation et la santé. Le capital de départ est toujours disponible et la banque qui gère ce fonds, a aussi l’obligation de rechercher les propriétaires ou leurs ayant-droits. » Tissu de mensonges comme ils savent bien le faire. Mais prenons l’expert du FPI sur ses mots. L’état Anglais pour corroborer nos dires, aucune responsabilité juridique ne s’impose aux banques et seul un état peut engager ce genre de procédures. Il affirme que les fonds ne sont pas versés à l’état mais plutôt dans un fond. C’est ce qui s’appelle confondre ses convictions à la connaissance. Qui a crée le fond ? Apollos oublie que cette action étant menée de bout en bout par un gouvernement, le fond Anglais a été crée parce que voulu par le gouvernement en place. Toute autre décision sur l’utilisation de cet argent ne revêtirait rien d’illégal. Mais dans sa volonté de bien mentir, le crime n’étant jamais parfait, Mr Dantee dit ceci : « Seuls les bénéfices annuels sont versés à l’état ». Nous sommes tentés de dire au nom de quoi et de qui les dividendes d’un placement, car un fond n’est que cela, reviendrait à l’Etat Anglais ? Suivant la logique de ce refondateur,  même la perception des intérêts devrait être qualifiée de vol. Enfin, c’est tout amusé que nous pouvons lire ceci à la fin de son étouffant texte : « Le capital de départ est toujours disponible et la banque qui gère ce fond a aussi l’obligation de rechercher les propriétaires ou leurs ayant-droits. ». Le capital de départ existerait mais en ce moment, ce capital existerait au nom de qui donc ? Le capital départ, oui est disponible puisqu’un fond a été crée pour rassembler ce capital. Quant à l’existence des comptes bancaires et la recherche des ayant-droits, nous restons pantois sur sa faisabilité car une fois encore, il n’est pas de la mission d’une banque de rechercher des ayant-droits, car légalement, ils (les banquiers) ne sont pas contraints de le faire. En Côte d’ivoire, le Président Ouattara a décidé que les fonds dans un premier temps, soient versés à la Banque Centrale, puis à l’Etat qui décidera de comment utiliser cette somme, après qu’aucun ayant-droit n’ait donné signe de vie.


 

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