MFA – De L’indiscipline Sanctionnée à La Tentative De Putsch : N’gbala Crée Ton Parti Et Laisse Anaky Tranquille

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Suite à une suspension encore récente car datant du 22 novembre 2013, au lieu de se plier à la discipline de son parti, le sieur N’gbala Yao Antoine emprunte le chemin tortueux de l’implosion et de la déstabilisation de son parti. Morceau choisi de la décision de suspension du sieur N’gbala après une descente musclée sur le siège du MFA, son parti : « Au regard d’un prétendu congrès tenu le samedi 28 septembre 2013 dans un Hôtel de Yopougon, et qui aurait abouti à l’élection de N’gbala Yao Antoine comme Président du MFA, ce qui révèle une usurpation de titre, l’utilisation frauduleuse et illégale du logo et insignes du mouvement des Forces d’Avenir, des diffamations, enfin, une dissidence et l’utilisation de mercenaires déguisés en Délégué du MFA en violation des Statuts et Règlements intérieurs du Parti. Ainsi, sont suspendus de toutes activités du MFA, ou l’engageant, les camarades dont les noms suivent : 1- N’GBALA Yao Antoine (secrétaire National chargé des transports et de la logistique), etc. ». Sans Avoir des intentions inavouées, un militant, après être suspendu par les instances dirigeantes de son parti, doit-il attendre la levée de ladite sanction en faisant amende honorable ou tenter de prendre les rênes de ce parti en allant devant les tribunaux ? Est-il obligatoire et si vital d’être membre d’un parti ? N’est-on pas libre de quitter un parti lorsqu’on ne s’y sent plus ? Faut-il pour autant ameuter toute la terre ? M. N’gbala, quelles sont les raisons profondes du 2ème congrès extraordinaire tenu le 28 septembre 2013 ? Est-ce que la tendance que vous dites diriger est dans la légalité ? L’Assemblée Générale extraordinaire qui vous a porté à la tête de la tendance que vous menez était-elle légitime ? Votre dignité n’a-t-elle pas pris un coup, lorsque vous avez été humilié à Yamoussoukro, lors de la cérémonie d’hommage à feu Félix Houphouët Boigny ? Et de deux, lors de la présentation des vœux au chef de l’Etat, la Présidence a invité le MFA dirigé par celui que vous contestez, Anaky Kobenan, au lieu du votre. Malgré ces déboires, vous semblez vous refugier derrière un texte juridique selon votre interprétation : «Au regard de la loi ivoirienne, le MFA est bel et bien aux affaires malgré l’entêtement de l’ex président  de se soumettre aux décisions du 2eme congrès extraordinaires  tenu le 28 septembre 2013. Nous considérons que trois mois après le dépôt des actes de ce congrès, nous sommes en règle et avons acquis la personnalité juridique pour exercer pleinement et sans entrave ». Le dépôt des actes du dit congrès sont ils des actes de reconnaissance de la dissidence, des actes de création d’un nouveau parti du même non que le MFA dirigé par Anaky ? Que représente pour vous le simple dépôt de ces actes ? Il ne faut pas que la réélection du Président Alassane soit utilisée par les gens pour se faire une place au soleil. Anaky Kobenan a-t-il déclaré qu’il ne soutenait pas la candidature unique du Président Alassane au sein du RHDP ? Nous pensons que votre objectif est ailleurs, assurément. M. N’gbala, les militants du MFA ne sont pas les seuls habitants d’Abidjan que vous avez pu réunir, ils sont partout en Côte d’Ivoire. Avant de vous étaler dans les journaux, organisez une tournée nationale qui vous situera sur votre position. Que d’utiliser cet inutile rappel qui n’a plus cours : « Suite à la crise de 2002 et après la table ronde de Linas Marcoussis, les partis proches de la philosophie de feu Félix Houphouët Boigny, ont décidé de la création d’une plate-forme de concertation, le G7 qui par la suite est devenue le R.H.D.P. Ces différents partis regroupés au sein du RHDP ont permis au Président Alassane Ouattara, candidat du RDR, par sa position au second tour des élections présidentielles, d’arriver au pouvoir d’Etat ». M. N’gbala Yao Antoine, arrêtez d’amuser la galerie par des sorties intempestives contre Anaky Kobenan. En Côte d’Ivoire, chacun est libre de créer un parti, son parti. N’attendez pas, créez le votre et la démocratie en Côte d’Ivoire ne se portera que mieux avec plus de cent (100) partis politiques. Tout le reste n’est qu’inutiles gesticulations.

 

 

 

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