Au FPI C’est La Suspicion Générale Comme A L’époque Des Etats D’urgence

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Un vent de suspicion généralisée s’est emparé en ce moment même de la maison des frontistes. On assiste à la constitution de blocs antagonistes prêts à se jeter la pierre. S’ils ne se regardent pas en chien de faïence. Tout le monde suspecte tout le monde de collusion avec l’«ennemi» au pouvoir. Et, le retour de certains caciques et la libération des prisonniers pro-Gbagbo sont sujets à moult interprétations. Et, la satire de Koffi Koffi Lazare en est une belle illustration. Car, elle campe au mieux cette situation délétère qui prévaut dans la maison de Laurent Gbagbo..De l’extérieur, les exilés fulminent contre tous leurs camarades qui ont accepté la main tendue du chef de l’Etat en mettent fin à leur exil. On va jusqu’à les accusé de«traître» à la cause. Ils sont affublés de «sorciers» qui pactisent avec l’«envahisseur» pour faire couler leur mentor, Laurent Gbagbo. En effet, le retour des Djédjé Benjamin, Marcel Gossio, Dogou Alain et autres sont considérés, dans le camp des frontistes, comme des actes de haute trahison qui concourent à fragiliser les thèses comme l’insécurité, la dictature, l’absence de liberté… montées de toutes pièces pour noircir l’image du Président Ouattara et de la Côte d’Ivoire. Selon leurs détracteurs, ils ont négocié leur retour là où on leur demandait, tout simplement, de résister jusqu’à la victoire finale. Une victoire qui sera couronnée par la libération du frontiste en chef des geôles de Scheveningen. Preuve. Ils étaient seuls, comme des orphelins, à l’aéroport, le jour de leurs arrivées, cherchant en vain des yeux qu’un camarade de la direction du parti de la rose viennent leur ouvrir les bras en guise d’«akwaba».

Et, jusque-là, tous ceux qui sont rentrés d’exil n’ont fait l’objet d’aucune attention particulière de leurs camarades de la direction. Et, c’est à croire qu’ils ne sont pas les bienvenus. Or, tout le monde a encore en mémoire la belle réception organisée par la direction du Front populaire ivoirien pour célébrer la libération des prisonniers de Bouna, Katiola, Tengréla… Parmi lesquels trônait le chef de file des frontistes locaux,

Pascal Affi Nguessan. Mais, aujourd’hui, Affi Nguessan refuse de tendre la main à ses camarades qui avaient vu juste en prenant la route de l’exil. Pour se retrouver très loin des bruits assourdissants des canons.

 

NB : Le titre est de la rédaction du lementor.net

 

 

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