A parcourir les ‘’Une’’ des journaux bleus, porte-voix et relais du FPI et de ses militants, sur la santé du Président Ouattara, l’on se croirait parmi une horde d’hyènes hurlant et ricanant dans la nuit, autour de charognes. « Alassane Ouattara est malade/Soro se prépare-t-il à prendre le pouvoir ? (Les 3 signes révélateurs) », « Dans les coulisses de la succession de Ouattara : Comment Laurent Fabius manœuvre pour imposer Hamed Bakayoko – Comment Soro veut contourner Ouattara », « Indisponibilité prolongée du Chef de l’Etat : la succession de Ouattara se discute dans de nombreux cercles. – Abidjan face au péril de l’après Ouattara ». Désolant ! En définitive, qui est malade ? C’est eux les malades, répondront les gens sensés. Peuvent-ils donc un jour guérir de cette maladie du pire ? Comment comme des animaux sauvages, des hyènes, tournant autour de leur semblable grièvement blessé et attendant qu’il rende son dernier souffle pour le déchiqueter, des êtres humains sans décence et moralité aucune, festoient-ils autour de la mort souhaitée d’un semblable ? Bien vrai qu’on dise que l’homme renferme en lui, un côté animal et un côté humain, l’on s’efforce de ne laisser que transparaitre le côté humain. Malheureusement en Côte d’Ivoire, l’aspect animal est entrain de prendre le dessus chez une frange de la population. Sinon pourquoi cette danse des sorcières qui met le FPI en une transe collective comme si le pouvoir était vacant ? Malgré toutes les informations en provenance de la France et qui indiquent clairement que le Président Ouattara a bel et bien recouvré la santé ? Souhaitent-ils un film reportage en direct où ils verront le Président Alassane au quotidien de sa convalescence ? Tout de même ! Le FPI serait-il un négateur-né et indécrottable ? Il avait en son temps, nié l’existence du charnier de Yopougon, nié l’assassinat des femmes d’Abobo, nié l’existence des escadrons de la mort, nié qu’il est la base du malheur de la Côte d’Ivoire, que ne nierait-il pas ? Pourquoi cette danse macabre et éhontée autour d’un homme dont on n’est pas en possession du certificat de décès ? Alors que, selon les sources les plus crédibles, la convalescence du chef de l’Etat se déroule bien après l’intervention chirurgicale qu’il a subie en France pour une sciatique, les spéculations pessimistes du FPI continuent autour de son état de santé. Dans leur jeu macabre, les frontistes éjectent à dose homéopathique, le venin de la suspicion et de la division en espérant opposer des fidèles du Président Ouattara que sont le Président de l’Assemblée Nationale, Soro Kigbafori Guillaume et le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, deux personnalités dont ils ont une peur bleue. « Comment Laurent Fabius manœuvre pour imposer Hamed Bakayoko » contre « Soro se prépare-t-il à prendre le pouvoir ? » et « Comment Soro veut contourner Ouattara ». Machiavélique ! Trouvailles dignes de cerveaux diaboliques qui ne rêvent que du pire. En écrivant « Abidjan, face au péril de l’après Ouattara », l’auteur a-t-il bien pensé et bien pesé le poids du mot ‘’péril’’ après Ouattara ? Ne le souhaitez jamais ! Vivant, Ouattara est un grand parapluie, un grand protecteur du FPI, quoi que ce parti en pense. Le FPI, dans sa peur de voir un duo Soro-Hamed qu’il souhaite voir plutôt en duel, sait qu’il n’aura pas assez de temps et d’espace, avec ces deux là unis, pour propager ses invectives, car il trouvera vite chaussure à sa pointure. Il est donc mieux pour la Côte d’Ivoire, pour une Côte d’Ivoire de paix qui travaille, que le Président Ouattara revienne et le plus tôt, surtout plus en forme que jamais. Qu’il revienne pour toujours étendre sa protection sur les ingrats, qu’il revienne pour trouver toujours les mots justes qu’il faut pour calmer les victimes de la crise, qu’il revienne enfin pour tous, ceux qui n’aiment pas ou ceux qui aiment la Côte d’Ivoire. Seule alternative qui s’offre aux habitants du carré éburnéen qui n’ont que trop soufferts.
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