Eléphants : Sept Raisons D’y Croire

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Les Eléphants de Côte d’Ivoire ne débuteront pas la Coupe du monde le 14juin à Recife qu’avec des incertitudes. La sélection  nationale  ivoirienne,  enviée sur le papier par un nombre incalculable de pays sud-américains, africains et même européens, a aussi des atouts et certains éléments militent en sa faveur.  De  quoi  faire  d’elle,  peut-être, une des grandes surprises de ce Mondial à la sauce samba. Voici sept (bonnes)  raisons  de  croire  en  nos  pachydermes.

L’expérience :

C’est presque le mot-clé de cette sélection ivoirienne dont les cadres (Drogba, Copa, Kolo, Yaya), tous trentenaires, ont fait et continuent de faire le bonheur des plus grands clubs européens.  Et  Sabri  Lamouchi  ne  se trompait pas le 20 mai en conférence de presse : «Je veux une équipe expérimentée, compétitive».

Le vécu :

Depuis 2005 et la victoire (2-1) face à l’Egypte (éliminatoires Can et Mondial 2006), cette équipe de Côte d’Ivoire  est  restée  pratiquement  inchangée. Son ossature tourne autour de Copa, Zokora, Boka, Kolo, Yaya et Drogba.  Des  joueurs  qui  vivent  ensemble sous la vareuse orange depuis près d’une décennie.

Le talent individuel :

On ne compte plus le nombre de stars de cette équipe ivoirienne. De Drogba à Yaya en passant par Gervinho, tous ses éléments sont un potentiel hors pair. Même les jeunes loups (Bolly Mathis, Serge Aurier, etc.) ont tous des dents longues.

La fourche à trois dents de fer :

Depuis les éliminatoires de cette Coupe du monde,  Sabri  Lamouchi  a  trouvé  un trident  magique  au  milieu  de  terrain avec deux insatiables travailleurs, Tioté et  Sérey,  associés  à  un  génie  :  Yaya Touré. Sans doute le meilleur milieu de terrain au monde actuellement.

L’attaque de feu :

Lors des cinq derniers matchs des Eléphants toutes compétitions  confondues,  9  buts  ont  été inscrits par la division offensive. De quoi donner  des  frayeurs  à  toutes  les  défenses adverses avec le trio Gervinho Drogba-Kalou.

Le groupe :

Logée dans le groupe C avec  des  équipes  de  moindre  calibre(Japon, Colombie et Grèce) que les habituels  grands  (Allemagne,  Pays-Bas, Brésil, Espagne, etc), la Côte d’Ivoire a des raisons d’espérer passer le second tour et (peut-être) continuer la compétition …

L’envie de rentrer dans  l’histoire :

Depuis  2006,  on chiffre à sept le nombre d’échecs des Eléphants  dans  les  grandes  compétitions (Can et Mondial). Mieux, Drogba et ses coéquipiers sont l’objet de railleries de la part de plusieurs personnes dont récemment leur ami, Emmanuel Adébayor  :  «C’est  une  équipe  talentueuse mais dès qu’il y a une grande compétition, les égos surgissent et ils déçoivent», leur avait-il asséné ses vérités, il y a quelques jours. De quoi fouetter vraiment leur orgueil ?

 

 

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