Burkina Faso : Conspiration

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CONSPIRATION

On les voyait venir. On présumait bien de leurs très mauvaises intentions et les faits tel que projetés ce sont passés quasiment tel qu’escomptés. Il fallait mettre à exécution la conspiration. Tout le reste a obéit à ce schéma stratégique perfide. 

Ils ont essaimé les rues de Ouaga et de Bobo. Ils ont battu le macadam pour perpétrer la pire des conspirations contre leur propre pays. Aveuglés par la haine et l’aigreur, les vandales ont poussé leurs ressentiments en s’attaquant aux biens communs à tous les burkinabè. Une folie meurtrière. Une violence aveugle. Un ramassis de gueux, de désœuvrés et de minus instrumentalisés et mis sur orbite, par une camarilla de politiciens véreux, à la recherche d’un passé doré perdu qu’ils cherchent à retrouver, après avoir été répudiés par le Président Compaoré, pour forfaiture. Dès lors, ils s’étaient juré, d’user de tous les moyens, y compris les thèses insurrectionnelles et séditieuses pour se venger.

Aussi, le spectacle soporifique, les scènes d’horreurs et de violences aveugles (que même les aborigènes et les indigènes (du temps de l’ère de la pierre taillée) ne firent pas.), ont été servis, à ciel ouvert, aux Burkinabè, relayés de façon partiale, abjecte et abominable par des radios et télévisions internationales qui s’en sont délectés. 

On se serait cru du temps du far west américain, où le règne de la terreur et la loi de voyous et des bandits, faisait autorité. Étaient-ce vraiment des burkinabè qui s’attaquaient et détruisaient ainsi, leur propre patrimoine ? S’attaquer aux symboles de la république sans ménagement. Détruire et bruler l’assemblée nationale, expression de la démocratie ? Brûler la radio, la télévision et les cars de reportages qui sont par essence, les instruments de la liberté ? À peine croyable. Forcément ce scenario avait été bien préparé et planifié, afin de pulvériser toutes les poches légales de résistance conventionnelle, à la réalisation des objectifs machiavéliques et boulimiques des assoiffés de pouvoir, réunis dans un attelage contre nature appelé opposition pour nuire au Président Compaoré. 

Un acte d’une gravité extrême que, la soif inextinguible de pouvoir, ne saurait justifier : Détruire son pays, parce qu’on est atteint par le syndrome d’œdipe et, parce qu’on veut voir disparaître, celui qui a fait de vous ce que vous êtes aujourd’hui, et dont, les réalisations ont totalement métamorphosé le visage d’un pays jadis poussiéreux et dépourvu de toutes infrastructures modernes et modèles. Ce qui en faisait, un des pays les plus pauvres au monde. La Haute Volta, devenue Burkina Faso, a fait un bond prodigieux à l’échelle des nations où, l’indice de développement humain, en a fait, un pays véritablement en émergence, par rapport à ce passé dont ils avaient, eux-mêmes, honte. 

Qu’est ce qui peut donc, justifier une telle frénésie ? Cette folie meurtrière ? Cet esprit du mal ? Blaise Compaoré ? Le héros de la révolution porté en triomphe par ses compagnons d’arme ? Le Président démocratiquement élu ? Un projet de loi de révision d’un article de la constitution ? 

LE RECUL DÉMOCRATIQUE 

De fait, si l’objectif, des manifestants et de leurs commanditaires, était d’obtenir le retrait du projet de loi de révision de l’article 37, purement et simplement, on a plutôt du mal à comprendre pourquoi et comment, ils sont tombés dans une telle démesure alors que, le gouvernement , au regard de la situation et par souci de préservation de la paix sociale (à la demande du Président Compaoré), avait décidé, du retrait puis, de l’annulation dudit projet. 

Nonobstant cette attitude de sagesse du pouvoir, avoir refusé cet acte d’apaisement, traduit bien, le fait de la préméditation de la tragédie infligée aux populations, dont la grande majorité, ne se sentaient pas concernée par leur « noir dessein » d’atteinte à la sûreté de l’Etat. A preuve, leurs réactions à posteriori, ont prouvé que les arrières pensées étaient bien de renverser le régime. Ce qui équivaut en Droit positif, à un assassinat pur et simple de la démocratie. Ils ont fait une chose et son contraire. Ils ont été pris à leur propre piège. Car, prétendre être démocrates et, empêcher les autres par la voie de la violence, d’exercer leur droit à la différence, est un attentat à la fois, contre les libertés individuelles et la constitution. Parce que, le mandat du Président Compaoré, légitiment et légalement, courrait jusqu’à fin 2015. 

Vérité évidente donc, on a eu affaire, à des revanchards aigris, puisque le projet querellé (au risque de nous répéter), avait été retiré par les autorités soucieuses du climat de paix social et du bien-être des populations. 

Du reste, le fameux slogan inepte et perfide de : 27 ans au pouvoir qui a été radoté et ressassé à satiété, et ad nauséum (jusqu’à donner la nausée) était un prétexte fallacieux pour mettre en œuvre un plan diabolique de liquidation politique d’un grand chef charismatique et dont le leadership dans le monde est unanimement reconnu et admis. 

Comment ne pas être fier de l’œuvre colossale, formidable et gigantesque réalisée par Blaise Compaoré ? Grâce à lui, son pays a rattrapé tous ces handicaps historiques, tous ces déficits au plan structurel, infrastructurel, économique, culturel, sociologique, politique ainsi que celui de l’élargissement de l’espace d’expression des libertés. 

Avec cette conspiration qui conduit le Président Comparé a annoncer la vacance de pouvoir, est recul de trente (30) années en arrière.

LE JEUDI NOIR 

Qui avait fait mieux que lui avant ? Qu’ont-ils réalisé, tous ceux qui ont exercé le pouvoir d’État avant Compaoré ? Qu’il ne plaise pas à certains ou que, d’autres le détestent, c’est la loi de la nature. On ne peut pas être aimé de tous. Mais, franchir le rubicond de la sauvagerie et de la bestialité comme cette meute enragée l’a fait, pour casser tous les autres humains qui ne partageraient pas, leur opinion et, procéder à des pillages systématiques et proclamer haut et fort : « Nous sommes venus chercher telles ou telles personnalités pour les tuer », est un aveu clair et sans rémission sur le caractère sanguinaire et tyrannique de ces fauves déchainés ce jeudi 30 Octobre. 

C’est là où, véritablement, la responsabilité, des soi-disant opposants avec à leur tête Zephirin Diabré, Me Benewedé Sankara, Salif Diallo, Simon Compaoré, Roch Marc Kaboré, Ablassé Ouédraogo, Norbert Tiendrébéogo, mme Saran Sereme et consorts, est totalement engagée. Ils portent la responsabilité de cette tragédie, de ce carnage, de cette mise à sac des édifices publics, de la télévision et de la radio d’Etat. Ils ont poussé trop loin le bouchon et la défiance à l’autorité de l’Etat. Leur slogan d’appel au meurtre, sonne encore dans les oreilles : « On utilisera tous les moyens et on passera par tous les moyens pour parvenir à nos fins », dixit Salif Diallo au meeting du MPP au stade municipal de Ouaga en Mars 2014. 

Tous reprirent en chœur, ce slogan. Le résultat est là : un désastre. Heureusement encore peut-on dire, que la grande sagesse de l’humaniste Blaise Compaoré a évité le bain de sang et le chaos à son peuple. Démontrant ainsi, sa stature d’homme d’Etat vertueux, moral et patriote. Autrement, s’imagine-t-on un seul instant que, plutôt que d’ordonner aux troupes de reculer et de ne point faire usage des armes à feu, ce qui se serait passé ? Il a évité le scenario apocalyptique à un pays qu’il a bâti grâce à son génie, son intelligence, son savoir-faire, son brio et sa maestria. 

En stratège militaire et en homme d’honneur, il a hissé très haut le drapeau de la dignité et de la grandeur du Burkina et de l’empire moaga (mossi) au firmament de l’olympe.

LES DONNEURS DE LEÇON

Mais hélas, Jupiter rend fou, dit-on, ceux qu’il veut perdre. Ce dicton est applicable aux comportements de la folie des peuples qui a gagné une catégorie de Burkinabè ce jeudi noir de triste date. Avec de tels irresponsables et délinquants, la presse internationale (radio comme télévision), a embouché la trompette de la vendetta et de la chasse à l’homme, dans un pays où, si elle avait été aussi professionnelle qu’elle le prétend, elle aurait plutôt accentué l’appel à l’apaisement général, qui eut été, salué comme démarche éthique, morale et respectueuse des droits humains et des libertés. Mais son parti pris contre le pouvoir et les autres burkinabè (ne partageant pas la même option que l’opposition radicale et destructrice) a été flagrant. On peut comprendre pourquoi, d’emblée les manifestants ont brulé et saccagé la télévision et la radio d’Etat. Et la presse internationale a fait le sale boulot en s’érigeant en donneur de leçon en présentant Compaoré comme le Diable. Quel ridicule ! Comparé un homme d’Etat qui a construit un pays à des badauds et à la vermine amène à s’interroger sur les mobiles inflammatoires de leurs reportages orientés et totalement tournés contre le pouvoir. C’est une honte. 

Ces donneurs de leçon ainsi que ces objecteurs de conscience, ont jeté de l’huile sur le feu et, attisé la haine vengeresse pour détruire le peu qui avait été réalisé dans un pays où, tout ou presque manquerait encore. 

L’HOMME DE PAIX 

C’est le lieu, de louer et de saluer derechef, la sagesse, la grandeur, la hauteur de vue, l’amour pour la patrie et l’exemplarité des actes du stratège militaire (Blaise) qui a fait preuve de retenue, de hauteur, de sang-froid et de grande maitrise de soi, en évitant le chaos et le bain de sang à son peuple. 

Ce faisant, il aura démontré, son esprit de grande tolérance, son sens élevé du devoir, sa stature d’homme d’Etat vertueux et moral. 

Le Burkina Faso, en ce jeudi noir du 30 Octobre 2014, aura écrit l’une des pages les plus tristes de son histoire déjà si tumultueuse, comme par le passé. 

Au jugement de l’histoire, les commanditaires et cette camarilla de vermines et de parias ainsi que de racailles y payeront, un lourd tribut au peuple qui saura se souvenir de ce jeudi qui aurait pu être fatidique au peuple. 

L’histoire retiendra par ailleurs, qu’il était une fois, un héros légendaire, un stratège hors pair, un guerrier intrépide sans peur et sans reproche (nommé Blaise Compaore), qui a fait du Burkina Faso, un pays attractif, attachant et admiré par l’ensemble de la communauté internationale. 

Bamba Alex Souleymane Journaliste Professionnel Diplômé Expert Consultant International 

PDG du Cabinet Dunuya Communication Ancien Conseiller Spécial à la Primature de Côte d‘Ivoire (2003 – 2011) Commandeur de l’Ordre du Mérite Sportif 

Officier du Mérite Ivoirien Chevalier de l’Ordre National de Côte d’Ivoire 

 

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