Le comite de contrôle du FPI en charge d’étudier les candidatures vient de valider les candidatures pour la présidence de ce parti. Ainsi le 14 Décembre 2014, lors du congres, Laurent Gbagbo et Affi N’guessan devront convaincre les congressistes quant à leurs projets respectifs qui tournent autour de la reconquête du pouvoir perdu en Mars 2011 suite à la défaite de Laurent Gbagbo durant les consultations présidentielles de Novembre 2010.
A cette validation de la candidature de Gbagbo, Il faut surtout souligner que la requête d’irrecevabilité introduite par le candidat Affi N’guessan n’a pas rencontré l’assentiment du dit comité de contrôle. Le congres prochain du FPI sera donc une bataille acharnée pour le contrôle du parti à la rose avec comme belligérant l’ex président détenu à la Haye.
Le premier fait qui attire notre attention est le manque de courage du comité de contrôle, qui de toute évidence a refusé de lire le droit. On se souvient que des griefs et non des moindres ont été soulignés vis-à-vis du dossier du candidat Gbagbo. Entre autres on peut citer la péremption de la carte nationale d’identité, le continuel débat sur la date de naissance véritable de Laurent Gbagbo, né pour certain en Mai 1945 et pour d’autres en Janvier de la même année. En plus de cela, il va falloir ajouter que la loi Ivoirienne ne permet pas à un prisonnier de briguer un poste de présidence de parti car le dit président doit jouir d’une liberté juridique. Ce qui est loin d’être le cas de l’homme Gbagbo.
A quoi donc joue le comité de contrôle du FPI, qui de par cet acte conduit le FPI inexorablement vers la rejection par le ministère de l’intérieur de l’élection de son nouveau président si LG est élu mais surtout vient d’ouvrir une brèche pour une nouvelle scission après le départ de Mamadou Koulibaly pour LIDER.
Cette décision du comité de contrôle sera lourde de conséquences à moins que les « sages » du FPI, raison gardée surtout, entrent en scène afin d’obtenir le retrait de la candidature malsaine de Laurent Gbagbo ou la candidature de « trop » de Affi N’guessan.
Le dernier point est une curiosité, qui devrait habiter le comité de contrôle car pour être président du FPI, Gbagbo doit battre campagne, en personne et non par procuration, comment le fera t’il ?
En tout cas, le comité de contrôle du FPI vient la de jeter un pavée dans la marre déjà pas tranquille de la refondation avec cette candidature inopinée de LG. Décision qui comme nous le disions tantôt aura une répercussion à court terme sur la vie du parti de ce parti.
La rédaction
Lementor.net
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