Ils avaient annoncé un tsunami de personnes à la place Ficgayo ce samedi 20 juin. Malheureusement, l’on pourrait parler d’un fiasco dans cette grande mobilisation annoncée car les 19 membres signataires de la charte de la CNC n’ont pu remplir l’espace Figayo ce samedi. Et pourtant, ils ont été rejoints par sept autres partis et mouvements politiques dont l’ung de Stephane Kipre et le Cojep de Charles Blé Goudé.
Pourtant, toutes les têtes fortes de cette coalition à savoir Charles Konan Banny, Mamadou Koulibaly, Kouadio Konan Bertin, Laurent Akoun et Aboudramane Sangare étaient présentes.
Peu habitué à parler dans ce genre d’espace, Laurent Akoun, le plus ovationné de la foule a été très peu bavard. Alors que les militants attendaient des mots d’ordre ferme et clair, il a plutôt fait un discours presque peu audible par l’assistance. L’on retient de son intervention son appel au gouvernement à respecter la constitution et tous les textes du pays afin de fonder la » patrie de la vraie fraternité, gage d une paix durable et d’une réconciliation vraie »
Le professeur Mamadou Koulibaly à son tour de parole a invité les membres de la coalition à changer de langage en adoptant un langage de paix et de réconciliation. La CNC selon lui, dans sa composition actuelle ne peut inquiéter le président de la république Alassane Ouattara. « Notre coalition dans sa composition actuelle n’est pas encore forte. Il y a actuellement un peu de fpi, un peu de pdci et d’autres petits partis. Lorsque nous arriverons à faire venir avec nous des militants du RDR et une grande partie du pdci et du fpi alors nous pourrons aller occuper la place de la république et exiger le départ d’Alassane Ouattara et quitter cette place seulement quand nous aurons gain de cause » a-t-il lancé. Ces mots ont entraîné quelques bruits de désaccords dans l’assistance qui n’a pas apprécié le fait qu’il dise que la CNC n’est pas assez forte pour tenir tête au président Alassane Ouattara. Certains l’ont même appelé à descendre de la tribune. « Descend, descend » scandaient certains alors que d’autres le traitait de « vendu » ou d’homme de « peu de conviction qui veut tuer la CNC ».
Kouadio Konan Bertin candidat à la prochaine élection a pour sa part dit que le président de la république n’a rien construit en Côte d’Ivoire, niant ainsi toutes les évidences des réalisations du président Alassane Ouattara.
Dernier à prendre la parole, Charles Konan Banny a axé son intervention sur la libération de tous les prisonniers politiques y compris Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Simone Gbagbo.
Y S Cazola
Lementor.net
Source :
