Créée en Avril 2013, la Coalition des Indignés de Côte d’Ivoire(CICI) va en effet gagner l’adhésion de la population par le réalisme et la justesse de la cause pour laquelle elle se bat, à savoir la revendication pour l’égalité sociale. Mieux, elle réussit à se faire une place sur la scène internationale par le remplacement de ses activités sur les réseaux sociaux et dans la presse. Cette évolution qui en dépit des arrestations et autres brimades ne s’interrompt pas, va connaître une nouvelle tournure liée à la volonté manifeste d’une gestion opaque et monolithique de son premier responsable. Pire, les rapports entre ce dernier et les autres membres du bureau national vont se détériorer et se transformer en un mécontentement suite à l’entrée de la CICI à la CNC sans que cette décision ne fasse objet d’une réunion et d’une tournée d’information pour l’adhésion des coordinations. Loin de vouloir dénoncer une quelconque alliance ou collaboration, ce qui est d’ailleurs autorisé par les textes de la CICI, les membres du bureau national ont constaté à leur grande surprise la mise en touche des activités de la CICI, au profit désormais d’actions personnelles du premier responsable au sein de la CNC. Les réunions ne sont plus tenues, les membres sont radiés du bureau sans être informés de la motivation de leurs radiations et cela en dépit de nombreux sacrifices qu’ils ont consenti pour la vie de la structure. Les coordinations ne sont plus visité, encore moins associées aux activités de la CICI, aucune activité n’est annoncée d’avance, tout est improvisé. Le statut du coordonnateur est passé désormais de collaborateur à celui de maître absolu. Notre camarade s’arrogé tous les pouvoirs et banalise les malheurs et souffrance des ses camarades de lutte. Par conséquent, nous membres du bureau, après plusieurs interpellations pour le faire revenir à la raison, avons décidé de prendre nos responsabilités dans l’urgence en accord avec les coordinations, un comité ad’ hoc sur pied. Ainsi, le comité ad’ hoc vu la gravité des faits évoqués plus haut et l’entêtement du camarade à continuer sa mission de déstabilisation de la structure, et des injures répétées à l’encontre de ses collaborateurs dans la presse, est révoqué de son poste de coordonnateur national de la CICI et radié au même moment de la structure. Désormais, le comité ad’hoc est l’organe chargé d’assurer les affaires courantes de la structure et d’organiser une assemblée générale élective afin de désigner le tout nouveau coordonnateur dans un bref délai. Le comité ad’hoc se chargera de rencontrer à nouveau les coordinations et les structures partenaires afin de recadrer l’évolution de la structure et assoir une nouvelle démarche qui rime avec les réalités du moment.
Fait à Abidjan le Mercredi 21 Juillet 2015.
Pour la CICI, le président du comité ad’hoc,
KOTAIX AMACIO
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