Le chef de l’état, Alassane Ouattara, pour le premier jour de sa visite dans le haut Sassandra a rencontré les cadres, élus, chefs religieux et traditionnels de cette région. Cet échange qui a eu pour cadre la préfecture rénovée de Daloa a été un lieu d’échanges francs entre le chef de l’état et les représentants des populations du haut Sassandra.
Le premier intervenant, le ministre Boniface Brito, a plaidé auprès du président de la république Alassane Ouattara afin qu’il puisse rencontrer les parents de hauts cadres de cette région disparus lors de la crise postélectorale en occurrence les parents des ministres Tagro Désiré et Bohoun Bouabré. Pour lui, « les populations attendent du président ce genre d’actes et des mots apaisants pour aller à la réconciliation ». Il a continué en appelant de tous ces vœux, la poursuite du dégel des avoirs des cadres de cette région afin que ces derniers puissent participer au développement du haut Sassandra. Le chef Yagba Dogbo, au nom de la chefferie traditionnelle, a abondé dans le même sens en souhaitant des élections ouvertes à tous, et la libération des prisonniers politiques de même que le retour des exilés. A la classe politique, il a lancé un appel à la responsabilité en cette période sensible.
Le président Alassane Ouattara avant tout propos a rappelé ses liens d’amitié avec les ministres Désiré Tagro et Paul Antoine Bohoun Bouabré et a souhaité que les événements passés ne se reproduisent plus. Pour y parvenir, il a invité ces derniers à mettre fin aux manipulations politiques. « Je viens la conscience totalement blanche vous dire qu’il nous faut tourner la page de la crise. La Côte d’Ivoire est en PAIX et en SÉCURITÉ. La Côte d’Ivoire est sur le bon chemin. Celui du développement et de l’émergence. Je voudrais dire que je suis venu à Daloa avec un message de paix et de tolérance. Tout comme les autres régions et peuples de la Cote d’Ivoire, le Haut Sassandra a souffert de la crise post électorale. Malgré toutes nos souffrances, la Cote d’Ivoire doit avancer, nous devons nous unir pour continuer la marche » a-t-il dit en les invitant à faire sorte que les élections se passent dans la paix et la tranquillité.
Pour lui, s’il est vrai que l’on peut ne changer les mentalités en dix ans, il est important que ces derniers pensent à la Cote d’Ivoire afin que la paix demeure. Il a par ailleurs relevé, ne pas pouvoir tolérer, dans un pays de droits, que « le désordre empêche la majorité de vivre en sécurité. »
S’adressant à une partie de l’opposition réunie au sein de la CNC, il a indiqué que dans le principe les meetings et marches ne posent aucun problème tant que les organisateurs respectent les règles en la matière. »
Ouattara Aboubacar
Lementor.net
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