Nice, belle cité touristique de plus de 345 000 habitants de la Côte d’azur, 5ème ville la plus peuplée de France. Il est un peu plus de 22 heures 30 mn. Des milliers de personnes sont rassemblées sur la place de la Promenade des Anglais pour suivre un feu d’artifice. Un camion fou fonce sur cette foule qui profitait des festivités de ce 14 juillet 2016. Le conducteur, un franco-tunisien, zigzag en avançant sur la foule afin de tuer le maimum de personnes tout en tirant des coups de feu en direction de celles-ci, sur près de 2 km. Pour arrêter le carnage, la police abat le conducteur fou. C’est une ville de Nice traumatisée qui se réveille ce matin de 15 juillet avec dans les bras, 84 morts et 18 blessés grave en état d’urgence absolue (entre la vie et la mort). Cet attentat qui sème l’horreur et la désolation, vient frapper la France en plein cœur en choisissant la date du 14 juillet, date symbolique pour ce pays qui se bat contre le terrorisme. Véritable cauchemar : des corps sans vie étaient éparpillés sur la voie. Avant que le service des pompes funèbres ne se charge d’emporter les corps, les cadavres jonchaient la rue sur tous les 5 et 10 mètres. Ce drame a suscité un grand élan de solidarité au sein de la population. D’abord les taxis qui ont décidé la gratuité totale pour transporter les populations afin d’aller aux nouvelles de leurs proches. Ce sont les internes des hôpitaux et les étudiants en médecine qui se sont tous mobilisés afin de prêter main forte dans les hôpitaux. En attendant que ce attentat soit revendiqué, le Président François Hollande a déclaré : « Cette attaque dont le aractère terroriste ne peut être nié, est encore une fois, d’une violence absolue ». Un appel au don de sang a été lancé par les hôpitaux.
Khalil Ben Sory
Image de Itélé
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