« La 5ème Conférence au Sommet du TAC se tient dans un environnement marqué par la stabilité retrouvée »
Ce jeudi à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’ivoire s’est ouvert, le conseil conjoint de gouvernement entre la Côte d’Ivoire et Burkina Faso en présence des deux Premiers ministres des deux pays.
Parlant de la 5ème Conférence au Sommet du TAC, le chef du gouvernement ivoirien Daniel Kabln Dunakan, se référant à la réélection du chef de l’Etat ivoirien et de son homologue Roch Marc Koboré du Burkina, a fait savoir que cette rencontre se tenait cette année, dans un environnement marqué par la « stabilité retrouvée » par les deux pays ainsi que des perspectives économiques qui semblent prometteuses.
Selon le premier ministre ivoirien, le Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) depuis sa création en 2009, a permis d’enregistrer de nombreuses avancées, notamment dans les domaines de la politique, de l’économie, des infrastructures, de l’énergie, du commerce, de l’éducation, du social, de la culture, de l’artisanat, de la libre circulation des personnes et des biens. Cependant, il a fait savoir que malgré ces perspectives prometteuses, les menaces auxquelles sont confrontées les deux pays demeurent toujours une réalité. Il s’agit entre autres de la montée en puissance des groupes terroristes armés, avec son cortège d’attaques et d’attentats aveugles menace. « La résilience déterminée face à ces menaces devra nous permettre de maintenir la stabilité et la paix dans notre espace, afin de nous engager davantage sur la voie du dynamisme que connaît le développement dans chacun de nos pays. Il est évident que ce fléau du terrorisme nécessite des réponses adaptées, avec une coopération plus accrue en matière sécuritaire», a-t-il indiqué avant de saluer la coopération entre les forces de sécurité ivoirienne et Burnabé lors des attaques terroristes de Ouagadougou et de Grand-Bassam.
Pour le premier ministre burkinabé,Paul Kaba Thieba, avec la signature du TAC, les deux gouvernements ivoirien et Burkinabé se sont dotés d’un instrument unique et original sur le continent africain, lequel reflète la volonté commune des deux (02) peuples, de donner à leurs relations « un enracinement historique solide à la hauteur de leurs aspirations à la paix et à la prospérité. ». « Nous devons redoubler d’efforts et de détermination pour conduire à terme les multiples chantiers ouverts dans le cadre de notre Traité et dont l’objectif est le développement de nos deux (02) pays et l’épanouissement des peuples ivoirien et burkinabè », a-t-il conclu. Pour rappel, le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Nabagné Koné a annoncé, mercredi, que onze accords seront signés au cours de ce 5è Sommet.
ys Cazola
lementor.net
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