Près d’un mois après les troubles causés par des agents-grévistes de la direction des affaires maritimes et portuaires, l’on sait un peu plus sur les origines de cette crise qui a, plus d’une semaine durant perturbé le bon fonctionnement de la structure maritime et portuaire. Après nos investigations, il ressort qu’un commandant bien connu de la DGAMP, avec à sa solde des groupes de syndicats, en est le principal instigateur.
Réintégré dans l’administration maritime après cinq années d’exil hors du pays, ce dernier instrumentalise des leaders syndicaux acquis à sa cause aux fins de déstabiliser le directeur général actuel de la DGAMP, le Colonel Tanoh Bertin. Chassez le naturel, il revient au galop dit-on. L’individu en question semble en tout cas reprendre avec ses vieilles habitudes de fauteur de trouble. Lui qui visiblement rêve du poste de directeur général des affaires maritimes et portuaires passe par des pratiques peu conventionnelles pour atteindre son but. Cheville ouvrière de la mise en œuvre de la politique maritime du gouvernement, la DGAMP peine à prendre son envol faute à une nébuleuse constituée d’individus et d’intérêts obscures.
Pour décrire la crise actuelle, il faut remonter à 2006 avec le départ mouvementé du DG d’alors sous l’ancien régime qui avait axé toute sa stratégie de maintien et de confiscation de la DGAMP autour de trois axes :
-Le recrutement massif d’agents et de cadres à l’ENA
Des recrutements entrant dans une logique de népotisme et de militantisme devaient être le socle du système. La création des structures syndicales obéit aussi à cette même règle. Les syndicats FLAM, H2O, COCAMP…sont constitués essentiellement de ce personnel basé sur la fibre ethnique et le militantisme.
-La connexion avec la galaxie patriotique d’alors
La galaxie patriotique a en effet toujours constitué un puissant levier dans l’exécution des mots d’ordre de grèves. Les forums et les réseaux sociaux d’obédience de la mouvance patriotique assurent le relais dans leur diatribe contre le régime en place. On n’hésite pas à trainer l’actuel DG et le ministre des transports dans la boue.
-Une gestion basée sur le militantisme et le népotisme.
Nébuleuse chargée d’exécuter ce plan de déstabilisation de la DGAMP est constitué des membres du clan de cet ancien directeur avec pour bras séculiers certaines structures syndicales FLAM, H2O, COCAMP. La gravité de la crise et les difficultés qui sont apparues dans le sillage de celui-là même qui tente par tous les moyens d’évincé l’actuel directeur ont révélé l’existence d’un complot contre les institutions de la république ou la DGAMP devant servir de rampe de retour du clan aux affaires à travers un mode opératoire bien connu et surtout un agenda d’exécution bien précis en prenant en compte le contexte socio-politique.
Ces agissements pour certains agents doivent enfin cesser pour que la DGAMP renoue avec sa stabilité d’antan. Ils recommandent pour ce fait, le renforcement de l’autorité du Directeur Général, la mise en œuvre de l’ordonnance relative au pouvoir disciplinaire des ministres chargés de la douane, des eaux et forêts, des affaires maritimes et portuaires ainsi que des services pénitentiaires, et surtout ne pas céder au diktat des syndicats.
Source : Lementor.net