Gardien de but titulaire chez les Eléphants depuis une demi-douzaine d’années, le portier de Lokeren (32 ans) défie, samedi, le Sénégal à Abidjan. Au bout de cette double confrontation, un billet pour Brésil 2014…
«Copa, quel est votre état d’esprit quand vous rejoignez l’équipe nationale ?
Je pars en sélection avec l’idée de me battre et de m’assurer une place de titulaire. Je travaille dur pour faire partie du onze de départ. Cela m’a pris un certain temps avant de devenir titulaire. La sélection, ça passe aussi par le club. Ça fait treize ans que je suis dans ce groupe. J’ai été doublure de longues années. J’ai la chance de jouer pour une grande nation, mais je mouille le maillot pour ça.
Régulièrement, vous avez fait l’objet de critiques, de reproches par rapport à vos prestations…
Le passé est le passé. Le plus important, c’est le match à venir. Je bosse dur avec mon club, je ne change rien à mes habitudes. Je respecte l’adversaire mais l’important, c’est moi. Les critiques font progresser, même à 32 ans. Elles font partie du jeu.
Vous avez éliminé le Sénégal sur la route de la CAN 2013. Et vous le retrouvez avec, peut-être, un avantage psychologique, non ?
Chaque match est différent de l’autre, il a ses propres vérités. Il n’y a pas d’excès de confiance chez nous. Le Sénégal possède des joueurs de qualité dans toutes ses lignes, et il a un super coach sur le banc, en tant que joueur puis technicien. On les respecte beaucoup, certes, mais c’est à nous de prendre ce match très au sérieux.
Après le 4-2 de l’an dernier à domicile et le 2-0 qui a suivi à Dakar, les retrouvailles promettent un duel musclé…
Ils viennent avec un esprit revanchard. On est à domicile, alors c’est à nous de nous faire respecter. On n’est pas parfaits, mais eux non plus. Ils ont leurs faiblesses.
Votre expérience sera un atout pour gérer ce type de rendez-vous…
Ce vécu aide à gérer l’atmosphère propre à ce genre de match. Je suis serein, A nous d’être solidaires, anciens et plus jeunes, parce qu’au bout c’est une Coupe du monde.»
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