Les Crimes Inoubliables De La Refondation : L’appel Du Sang Et La Macabre Danse Des Hyènes Autour Des Morts

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Comme si de rien n’était ! Comme si rien ne s’était passé en Côte d’Ivoire après une décennie de crise au cours de laquelle, les adversaires politiques du FPI devenus des ennemis jurés, en l’occurrence les militants du RDR, le parti du Président Alassane Ouattara, ont subi les foudres du FPI. Ainsi, ce sont plus de 3000 personnes qui sont passées de vie à trépas sous toutes les formes de meurtres imaginables et inimaginables. De la privation d’eau et d’électricité, aux tueries massives à l’arme de guerre, en passant par les enlèvements et assassinats, du ‘’braisage’’ des semblables pour se poursuivre par les bombardements de villes, villages et campements. Toutes les formes y ont été expérimentées. Cependant, le FPI et ses militants continuent de nier l’évidence, se refusant au repentir et au pardon. Lui le bourreau, se prenant pour la victime. Et pourtant, tout à commencé par la découverte d’un charnier à Yopougon le 27 octobre 2000, un quartier populaire d’Abidjan, après une manifestation de l’opposition. Consécutive à l’élection controversée et calamiteuse de Laurent Gbagbo à la tête du pays. La responsabilité de huit (08) gendarmes avait été avérée dans une affaire macabre dont les  victimes étaient notamment des Ivoiriens du Nord, proches du RDR d’Alassane Ouattara. Le charnier de Yopougon avec 57 corps meurtris et entassées les uns sur les autres. Cet acte odieux et barbare, est resté impuni. Cala, suite à un simulacre de procès tenu en 2001 dans un climat hostile aux plaignants et abouti à la relaxe pure et simple des huit gendarmes poursuivis. Laurent Gbagbo avait proclamé que toutes les régions qui sont sous le contrôle des Forces Nouvelles, sont de mèche avec elles. Ainsi, les Ivoiriens qui ont eu le malheur d’habiter ces zones dites « CNO » ou d’être opposés au régime de Laurent Gbagbo, ont subi des violations des droits de l’homme : privation générale d’eau et d’électricité. Quel homme d’Etat, digne de ce nom, peut se comporter ainsi, si être Président de la République, c’est se soucier du bien être de son peuple. Seul, Laurent Gbagbo en était capable et il l’a fait. Ils ont bel et bien existé, les escadrons de la mort sous la refondation même si jusqu’à ce jour, les LMPistes dénient cette existence. Et pourtant, cela commence par la mort de Balla Keita, au Burkina Faso. Un agent de police féminin aurait été cité à l’époque. Ensuite, passeront sous leur trappe, l’ancien chef d’Etat, Guei Robert et le comédien Camara H, pour ne citer que ceux là. En février 2003, un journal français soutient l’existence d’escadron de la mort en Côte d’Ivoire et cite des noms d’hommes comme Anselme Séka Yapo ou Patrice Bailly, très proches de Laurent Gbagbo. Le 1er octobre 2012, Anselme Séka Yapo, en tant qu’aide de camp de la 1ère dame Simone Ehivet Gbagbo, a reconnu avoir assassiné Guei Robert et son épouse Rose Doudou Guei  le 19 septembre, jour du déclenchement de la rébellion armée. La preuve est donc faite de l’implication des plus hautes personnalités de l’État ivoirien dans la direction des escadrons de la mort. Les noms de Simone Gbagbo et Kadet Bertin, ex-ministre de la Défense et neveu du Président Gbagbo sont bel et bien cités. De 2006 à la fin de la crise en 2011, les éléments du Centre de Commandement des Opérations de Sécurité (CECOS), procédaient à des actes de violence et à des enlèvements de citoyens. Ils ont été ainsi considérés comme une milice paramilitaire au service du pouvoir et leurs actes leur ont valu d’être assimilés aux « escadrons de la mort » par la population. Séka Séka arrêté, a  dressé une longue liste faisant partie des escadrons de la mort, dont le Général Dogbo Blé Bruno, ancien commandant de la Garde républicaine, le Général de Division Guiai Bi Poin, ex-Directeur de l’Ecole de la Gendarmerie et tout aussi ex-patron du CECOS, le colonel  Adou Donga Denis, plus connu par ses intimes, sous le sobriquet de ‘’ADD’’, le Commandant du Groupe d’escadron blindé (GEB), le Commandant Jean Noël Abéhi qui était l’un des fers de lance des tueurs à gages de Gbagbo. Qui l’eut cru ! Bombarder une ville de son pays, pas une colonne militaire adverse en mouvement mais une cité avec des civils. Gbagbo l’a fait sous le fallacieux nom d’ « Opération Dignité ». C’était un 4 novembre 2004 à Bouaké. L’aviation des FANCI, soldats pro-Gbagbo, bombarde la ville de Bouaké. Des combats opposent les forces terrestres les jours suivants mais les FANCI ne parviennent pas et reculent. Les Forces nouvelles annoncent la mort de 85 civils dans les bombardements du 4 au 6 novembre. Le 6 novembre, la base française de Bouaké, composée des 2èmes RIMA, RICM et 515ème régiment du train, est bombardée, faisant neuf (09) morts dont un civil américain, membre d’une ONG et 37 blessés parmi les soldats français. La riposte française fut fatale : les forces françaises  détruisent les deux Sukhoï ainsi que trois Mi-24 et un Mi-8  sur la base de Yamoussoukro, quinze minutes après l’attaque. Le président français d’alors, Jacques Chirac, donne l’ordre de détruire également tous les moyens aériens militaires ivoiriens. Cette action avait pour objectif d’empêcher toute nouvelle attaque des FANCI contre les positions françaises. Ainsi, s’est écrite une page ensanglantée de l’histoire de la Côte d’Ivoire sous la refondation, ces hommes et femmes au patriotisme étriqué, qui disaient tant aimer la Côte d’Ivoire dont ils creusaient pourtant la tombe.

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